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Lettres à la princesse/Lettre136

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Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 188-189).

CXXXVI


Ce lundi matin 30.
Princesse,

C’est presque le secrétaire des commandements de Votre Altesse qui vient vous rendre compte.

Voici ci-jointe une lettre de M. de L… très-noble, très-digne, et, ce me semble, qui lui fera honneur dans votre esprit et dans votre cœur.

Je suis à vous, Princesse, avec un attachement respectueux.


    citer en faveur de M. Bobin, dont je sais que vous appréciez les travaux ?

    » Peut-être M. Robin n’est-il pas de la même école philosophique que vous ; — mais il me semble, — autant que je puis juger de ces choses étrangères, — qu’il est de la même école scientifique, expérimentale.

    » S’il différait essentiellement par un autre côté, — un côté métaphysique ou non métaphysique, — ne serait-il pas bien et beau à un vrai savant de ne tenir compte que des travaux positifs ? — rien de plus, rien de moins.

    » Pardonnez-moi : j’ai tant souffert de l’injustice où j’ai vu certains organes de la presse à votre égard, que je me suis demandé quelquefois s’il n’y avait pas un moyen tout simple de réfuter ces sottises, de faire tomber dans l’eau tous ces sots et méchants propos. Vous êtes seul juge ; mais, si M. Robin mérite d’être de l’Académie des sciences, pourquoi n’en serait-il