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Lettres à la princesse/Lettre210

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Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 284-285).

CCX

Ce 1er juin 1867.
Princesse,

Je n’ai guère personne sous la main pour me renseigner, et Nisard serait à cet égard la pierre de touche, puisqu’il s’agit d’un de ses fonctionnaires. Il me semble toutefois que vingt-cinq francs la leçon est tout à fait un maximum des plus honorables.

Voilà un léger répit dans cette avalanche de fêtes ; j’en jouis pour vous, Princesse, et vais vous savoir avec plaisir sous ces beaux arbres de Saint-Gratien.

Avec plaisir et le cœur gros, tout bas ! En suis-je donc exclu pour toujours ? — Et pourtant je n’ai pas péché comme Adam pour ne plus avoir le droit d’entrer dans le jardin ! Si Phillips me débarrassait cet automne et me délivrait des obstacles qui me clouent à ma chaise, il n’y aurait pas assez d’autels à lui dresser.

Je suis à vous, Princesse, avec un tendre et respectueux attachement.