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Marc Aurèle ou La fin du monde antique/Chapitre XXVIII

La bibliothèque libre.
Calmann-Lévy (p. 501-514).


CHAPITRE XXVIII.


LE CHRISTIANISME À LA FIN DU IIe SIÈCLE.
LE DOGME.


Dans l’espace de temps qui s’est écoulé de la mort d’Auguste à la mort de Marc-Aurèle, une religion nouvelle s’est produite dans le monde ; elle s’appelle le christianisme. L’essence de cette religion consiste à croire qu’une grande manifestation céleste s’est faite en la personne de Jésus de Nazareth, être divin qui, après une vie toute surnaturelle, a été mis à mort par les Juifs, ses compatriotes, et est ressuscité le troisième jour. Ainsi, vainqueur de la mort, il attend, à la droite de Dieu, son père, l’heure propice pour reparaître dans les nues, présider à la résurrection générale, dont la sienne n’a été que le prélude et inaugurer, sur une terre purifiée, le royaume de Dieu, c’est-à-dire le règne des saints ressuscités. En attendant, la réunion des fidèles, l’Église, représente une espèce de cité des saints actuellement vivants, toujours gouvernée par Jésus. Il était reçu, en effet, que Jésus avait délégué ses pouvoirs à des apôtres, lesquels établirent les évêques et toute la hiérarchie ecclésiastique. L’Église renouvelle sa communion avec Jésus au moyen de la fraction du pain et du mystère de la coupe, rite établi par Jésus lui-même, et en vertu duquel Jésus devient momentanément, mais réellement, présent au milieu des siens. Comme consolation, dans leur attente, au milieu des persécutions d’un monde pervers, les fidèles ont les dons surnaturels de l’Esprit de Dieu, cet Esprit qui anima autrefois les prophètes et qui n’est pas éteint. Ils ont surtout la lecture des livres révélés par l’Esprit, c’est-à-dire la Bible, les Évangiles, les lettres des apôtres et ceux des écrits des nouveaux prophètes que l’Église a adoptés pour la lecture dans les réunions publiques. La vie des fidèles doit être une vie de prière, d’ascétisme, de renoncement, de séparation du monde, puisque le monde actuel est gouverné par le prince du mal, Satan, et que l’idolâtrie n’est autre chose que le culte des démons.

Une telle religion apparaît tout d’abord comme étant sortie du judaïsme. Le messianisme juif en est le berceau. Le premier titre de Jésus, titre devenu inséparable de son nom, est Christos, traduction grecque du mot hébreu Mesih. Le grand livre sacré du culte nouveau, c’est la Bible juive ; ses fêtes, au moins quant au nom, sont les fêtes juives ; son prophétisme est la continuation du prophétisme juif. Mais la séparation entre la mère et l’enfant s’est faite complètement[1]. Les juifs et les chrétiens, en général, se détestent ; la religion nouvelle tend à oublier de plus en plus son origine et ce qu’elle doit au peuple hébreu. Le christianisme est envisagé par la plupart de ses adhérents comme une religion entièrement nouvelle, sans lien avec ce qui a précédé.

Si nous comparons maintenant le christianisme, tel qu’il existait vers l’an 180, au christianisme du ive et du ve siècle, au christianisme du moyen âge, au christianisme de nos jours, nous trouvons qu’en réalité il s’est augmenté de très peu de chose dans les siècles qui ont suivi. En 180, le Nouveau Testament est clos ; il ne s’y ajoutera plus un seul livre nouveau. Lentement, les Épîtres de Paul ont conquis leur place à la suite des Évangiles, dans le code sacré et dans la liturgie[2]. Quant aux dogmes, rien n’est fixé ; mais le germe de tout existe ; presque aucune idée n’apparaîtra qui ne puisse faire valoir des autorités du ier et du iie siècle. Il y a du trop, il y a des contradictions ; le travail théologique consistera bien plus à émonder, à écarter des superfluités qu’à inventer du nouveau. L’Église laissera tomber une foule de choses mal commencées, elle sortira de bien des impasses. Elle a encore deux cœurs, pour ainsi dire ; elle a plusieurs têtes ; ces anomalies tomberont ; mais aucun dogme vraiment original ne se formera plus.

La Trinité des docteurs de l’an 180, par exemple, est indécise. Logos, Paraclet, Saint-Esprit, Christ, Fils, sont des mots employés confusément pour désigner l’entité divine incarnée en Jésus[3]. Les trois personnes ne sont pas comptées, numérotées, si l’on peut s’exprimer de la sorte ; mais le Père, le Fils, l’Esprit, sont bien déjà désignés pour les trois termes qu’il faudra maintenir distincts, sans diviser pourtant l’indivisible Jéhovah. Le Fils grandira immensément, Cette espèce de vicaire que le monothéisme, à partir d’une certaine époque, s’est plu à donner à l’être suprême offusquera singulièrement le Père. Les bizarres formules de Nicée établiront des égalités contre nature ; le Christ, seule personne active de la Trinité, se chargera de toute l’œuvre de la création et de la Providence, deviendra Dieu lui-même. Mais l’épître aux Colossiens n’est qu’à un pas d’une telle doctrine ; pour arriver à ces exagérations, il n’a fallu qu’un peu de logique. Marie, mère de Jésus, est elle-même destinée à grandir colossalement ; elle deviendra en fait une personne de la Trinité. Déjà les gnostiques ont deviné cet avenir et inauguré un culte appelé à une importance démesurée.

Le dogme de la divinité de Jésus-Christ existe complètement ; seulement, on n’est pas d’accord sur les formules qui servent à l’exprimer ; la christologie du judéo-chrétien de Syrie et celle de l’auteur d’Hermas ou des Reconnaissances diffèrent considérablement ; le travail de la théologie sera de choisir, non de créer. Le millénarisme des premiers chrétiens devenait de plus en plus antipathique aux Hellènes qui embrassaient le christianisme. La philosophie grecque exerçait une sorte de poussée violente pour substituer son dogme de l’immortalité de l’âme aux vieilles idées juives (ou si l’on veut persanes) de résurrection et de paradis sur terre. Les deux formules pourtant coexistaient encore. Irénée dépasse tous les millénaristes en matérialisme grossier, quand déjà, depuis cinquante ans, le quatrième Évangile, si purement spiritualiste, proclame que le royaume de Dieu commence ici-bas, qu’on le porte en soi-même. Caïus, Clément d’Alexandrie, Origène, Denys d’Alexandrie, vont bientôt condamner le rêve des premiers chrétiens et envelopper l’Apocalypse dans leur antipathie. Mais il est trop tard pour supprimer quelque chose d’important. Le christianisme subordonnera l’apparition du Christ dans les nues et la résurrection des corps à l’immortalité de l’âme ; si bien que le vieux dogme primitif du christianisme sera presque oublié et relégué, comme une pièce de théâtre démodée, aux arrière-plans d’un jugement dernier qui n’a plus beaucoup de sens, puisque le sort de chacun est fixé au moment de sa mort. Beaucoup admettent que les peines des damnés ne finiront pas, et que ces peines seront un condiment de la joie des justes[4] ; d’autres croient qu’elles finiront ou seront mitigées[5].

Dans la théorie de la constitution de l’Église, l’idée que la succession apostolique est la base du pouvoir de l’évêque, lequel est ainsi envisagé non comme un délégué de la communauté, mais comme le continuateur des apôtres et le dépositaire de leur autorité, prend de plus en plus le dessus. Cependant plusieurs chrétiens s’en tiennent encore à la conception beaucoup plus simple de l’Ecclesia de Matthieu, où tous les membres sont égaux. — Dans la fixation des livres canoniques, l’accord règne sur les grands textes fondamentaux ; mais une liste exacte des écrits de la Bible nouvelle n’existe pas, et les bords, si l’on peut s’exprimer ainsi, de cette nouvelle littérature sacrée sont tout à fait indécis.

La doctrine chrétienne est donc déjà un tout si compact, que rien d’essentiel ne s’y joindra plus, et qu’aucun retranchement considérable ne sera plus possible. Jusqu’à Mahomet, et même après lui, il y aura en Syrie des judéo-chrétiens, des elkasaïtes, des ébionites. Outre ces minîm ou nazaréens de Syrie, que les érudits d’entre les Pères[6] furent seuls à connaître, et qui ne cessaient pas encore au ive siècle de maudire saint Paul[7] en leurs synagogues[8] et de traiter les chrétiens ordinaires de faux juifs[9], l’Orient n’a jamais cessé de compter des familles chrétiennes observant le sabbat et pratiquant la circoncision. Les chrétiens de Salt et de Kérak paraissent être, de nos jours, des espèces d’ébionites. Les Abyssins sont de vrais judéo-chrétiens, pratiquant tous les préceptes juifs, souvent avec plus de rigueur que les juifs eux-mêmes. Le Coran et l’islamisme ne sont qu’un prolongement de cette vieille forme du christianisme, dont l’essence était la croyance en la réapparition du Christ, le docétisme, la suppression de la croix[10]. D’un autre côté, en plein xixe siècle, les sectes communistes et apocalyptiques de l’Amérique font du millénarisme et d’un prochain jugement dernier la base de leur croyance, comme aux premiers jours de la première génération chrétienne.

Ainsi, dans cette Église chrétienne de la fin du iie siècle, tout a déjà été dit. Pas une opinion, pas une direction d’idées, pas une fable qui n’ait eu son défenseur. L’arianisme était en germe dans les opinions des monarchiens[11], des artémonites, de Praxéas, de Théodote de Byzance, et ceux-ci faisaient remarquer avec raison que leur croyance avait été celle de la majorité de l’Église de Rome jusqu’au pape Zéphyrin (vers l’an 200). Ce qui manque en cet âge de liberté sans frein, c’est ce qu’apporteront plus tard les conciles et les docteurs : savoir, la discipline, la règle, l’élimination des contradictoires. Jésus est déjà Dieu, et cependant plusieurs répugnent à l’appeler de ce nom. La séparation d’avec le judaïsme est accomplie, et pourtant beaucoup de chrétiens pratiquent encore tout le judaïsme[12]. Le dimanche a remplacé le samedi[13], ce qui n’empêche pas que certains fidèles observent le sabbat. La pâque chrétienne est distinguée de la pâque juive ; et cependant des Églises entières suivent toujours l’ancien usage. Dans la cène, la plupart se servent de pain ordinaire ; plusieurs, néanmoins, surtout en Asie Mineure, n’emploient que l’azyme. La Bible et les écrits du Nouveau Testament sont la base de l’enseignement ecclésiastique, et, en même temps, une foule d’autres livres sont adoptés par les uns, rejetés par les autres[14]. Les quatre Évangiles sont fixés[15], et pourtant beaucoup d’autres textes évangéliques circulent et obtiennent faveur. La plupart des fidèles, loin d’être des ennemis de l’empire romain, n’attendent que le jour de la réconciliation et admettent déjà la pensée d’un empire chrétien ; d’autres continuent à vomir contre la capitale du monde païen les plus sombres prédictions apocalyptiques. Une orthodoxie est formée et sert déjà de pierre de touche pour écarter l’hérésie ; mais, si l’on veut abuser de cette raison d’autorité, les docteurs les plus chrétiens se raillent hautement de ce qu’ils appelleront « la pluralité de l’erreur ». La primauté de l’Église de Rome commence à se dessiner ; mais ceux-là mêmes qui subissent cette primauté protesteraient si on leur disait que l’évêque de Rome doit un jour aspirer au titre de souverain de l’Église universelle. En somme, les différences qui séparent de nos jours le catholique le plus orthodoxe et le protestant le plus libéral sont peu de chose auprès des dissentiments qui existaient alors entre deux chrétiens qui n’en restaient pas moins en parfaite communion l’un avec l’autre.

Voilà ce qui fait l’intérêt sans égal de cette période créatrice. Habitués à n’étudier que les périodes réfléchies de l’histoire, presque tous ceux qui, en France, ont émis des vues sur les origines du christianisme, n’ont considéré que le iiie et le ive siècle, les siècles des hommes célèbres et des conciles œcuméniques, des symboles et des règles de foi. Clément d’Alexandrie et Origène, le concile de Nicée et saint Athanase, voilà, pour eux, les sommets et les hautes figures. Nous ne nions l’importance d’aucune époque de l’histoire ; mais ce ne sont pas là des origines. Le christianisme était entièrement fait avant Origène et le concile de Nicée. Et qui l’a fait ? Une multitude de grands anonymes, des groupes inconscients, des écrivains sans nom ou pseudonymes. L’auteur inconnu des épîtres censées de Paul à Tite et à Timothée a plus contribué que n’importe quel concile à la constitution de la discipline ecclésiastique. Les auteurs obscurs des Évangiles ont apparemment plus d’importance réelle que leurs commentateurs les plus célèbres. Et Jésus ? On avouera, j’espère, qu’il y a eu quelque cause pour laquelle ses disciples l’aimèrent jusqu’au point de le croire ressuscité et de voir en lui l’accomplissement de l’idéal messianique, l’être surhumain destiné à présider au renouvellement complet du ciel et de la terre.

Le fait, en pareille matière, est le signe du droit ; le succès est le grand criterium. En religion et en morale, l’invention n’est rien ; les maximes du sermon sur la montagne sont vieilles comme le monde ; personne n’en a la propriété littéraire. L’essentiel est de réaliser ces maximes, de les donner pour base à une société. Voilà pourquoi, chez le fondateur religieux, le charme personnel est chose capitale. Le chef-d’œuvre de Jésus a été de s’être fait aimer d’une vingtaine de personnes, ou plutôt d’avoir fait aimer l’idée en lui, jusqu’à un point qui triompha de la mort. Il en fut de même pour les apôtres et pour la seconde et la troisième génération chrétienne. Les fondateurs sont toujours obscurs ; mais, aux yeux du philosophe, la gloire de ces innommés est la gloire véritable. Ce ne furent pas de grands hommes, ces humbles contemporains de Trajan et d’Antonin, qui ont décidé de la foi du monde. Comparés à eux, les personnages célèbres de l’Église du iiie et du ive siècle font bien meilleure figure. Et pourtant ces derniers ont bâti sur le fondement que les premiers ont posé. Clément d’Alexandrie, Origène ne sont que des demi-chrétiens. Ce sont des gnostiques, des hellénistes, des spiritualistes, ayant honte de l’Apocalypse et du règne terrestre du Christ, plaçant l’essence du christianisme dans la spéculation métaphysique, non dans l’application des mérites de Jésus ou dans la révélation biblique. Origène avoua que, si la loi de Moïse devait être entendue au sens propre, elle serait inférieure aux lois des Romains, des Athéniens, des Spartiates[16]. Saint Paul eût presque dénié le titre de chrétien à un Clément d’Alexandrie, sauvant le monde par une gnosis où ne joue presque aucun rôle le sang de Jésus-Christ.

La même réflexion peut être appliquée aux écrits que nous ont laissés ces âges antiques. Ils sont plats, simples, grossiers, naïfs, analogues aux lettres sans orthographe que s’écrivent de nos jours les sectaires communistes les plus dédaignés. Jacques, Jude, rappellent Cabet ou Babick, tel fanatique de 1848 ou de 1871, convaincu, mais ne sachant pas sa langue, exprimant à bâtons rompus, d’une façon touchante, sa naïve aspiration à la conscience. Et pourtant, ce sont ces bégaiements de gens du peuple qui sont devenus la seconde Bible du genre humain. Le tapissier Paul écrivait le grec aussi mal que Babick le français[17]. Le rhéteur, dominé par la considération littéraire, pour qui la littérature française commence à Villon ; l’historien doctrinaire, qui n’estime que les développements réfléchis, et pour qui la constitution française commence aux prétendues Constitutions de saint Louis, ne peuvent comprendre ces apparentes bizarreries.

L’âge des origines, c’est le chaos, mais un chaos riche de vie ; c’est la glaire féconde où un être se prépare à exister, monstre encore, mais doué d’un principe d’unité, d’un type assez fort pour écarter les impossibilités, pour se donner les organes essentiels. Que sont tous les efforts des siècles conscients si on les compare aux tendances spontanées de l’âge embryonnaire, âge mystérieux où l’être en train de se faire se retranche un appendice inutile, se crée un système nerveux, se pousse un membre ? C’est à ces moments-là que l’Esprit de Dieu couve son œuvre et que le groupe qui travaille pour l’humanité peut vraiment dire :

Est Deus in nobis, agitante calescimus illo.
  1. Les mots ἰουδαϊσμός, χριστιανισμός sont opposés les uns aux autres dans les épîtres pseudo-ignatiennes, ad Magn., 8-10 ; ad Phil., 6. On s’étonne de trouver encore les juifs et les chrétiens confondus dans Ælius Aristide, Opp., II, p. 402 et suiv., Dindorf.
  2. Actes des martyrs scillitains, 7e réponse de Spérat ; cf. l’Église chrétienne, p. 353-354.
  3. Voir, notamment, Justin, Apol. I, 6, et surtout Pseudo-Hermas (l’Égl. chrét., ch. xxi). Pour les montanistes, voir ci-dessus, p. 212 et suiv.
  4. Tertullien, De spect., 30.
  5. De transitu B. M. V., ch. vi (Enger).
  6. Saint Jérôme et saint Épiphane. Notez surtout la discussion de saint Jérôme et de saint Augustin. Martianay, t. IV, 2e part., col. 602 et suiv. ; Vallarsi, t. I, col. 723 et suiv. Saint Augustin, bien moins versé que saint Jérôme dans l’histoire de l’Église, ignore l’existence de ces chrétientés judéo-chrétiennes d’Orient.
  7. Saint Jérôme, In Matth., xii, init.
  8. Épiph., xxx, 18 ; saint Jér. Epist., lxxiv, col. 623, IV, 2e part., Mart. (cxii, 13, t. I, col. 740, Vallarsi).
  9. Carm. sib., VII, 132 et suiv.
  10. Monnaies de Moavia et d’Abd-el-Mélik (Lavoix, Arts musulmans, p. 10). Voir les Évangiles, p. 421-422, 460-462 ; l’Église chrétienne, p. 285-286.
  11. Voir, ci-dessus, p. 85 et suiv.
  12. Ebert, sur Commodien, dans les Abhandl. der Sächs. Ges. der Wiss., V, phil.-hist. Classe, p. 393, 414, 415 ; Constit. apost., V, 12 ; Jean Chrysost., Adv. judæos, i, 1, 3, 5, 7 ; ii, 1, 2 ; iii, 1, 3 ; iv, 1 ; vii, 6.
  13. Pseudo-Ign., Ad Magn., 8, 9.
  14. Comp. Tertullien, Irénée, le Canon dit de Muratori, en ce qui touche le Pasteur, les épîtres de Clément, les épîtres de Pierre, l’Apocalypse de Pierre.
  15. Canon de Muratori, Irénée, Tertullien. Voir l’Église chrétienne, p. 502.
  16. Origène, In Levit., hom. vii, 5 : « Erubesco confiteri quia tales leges dederit Deus. » Cf. De princ., 17 ; In Matth., tom. XIV, 23 ; In Epist. ad Rom., ii, 9 et suiv. Voir aussi saint Jean Chrys., Adv. jud., vii, 4.
  17. Voir, dans un journal de la Commune, la Nation souveraine (vers le 25 avril 1871), une lettre de Babick, qui me rappela beaucoup, quand je la lus, les Épîtres chrétiennes primitives.