Mimes (Hérondas, trad. Dalmeyda)/Appendice

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Traduction par Georges Dalmeyda.
Hachette et Cie (p. 129-130).

APPENDICE


NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS

Nous avons suivi dans la traduction de ces mimes les éditions Buecheler (Bonn, 1892) et Crusius (Leipzig, Teubner, 1892), particulièrement cette dernière, qui est la plus récente. Les amis du poète grec doivent être reconnaissants au savant professeur de Tubingue, à qui nous devons de nouvelles lectures, faites sur l’autotype, et plusieurs bonnes conjectures. Nous nous sommes quelquefois écarté de son texte, quand les suppléments qu’il propose nous ont paru trop hardis, ou quand les leçons de la seconde main nous ont semblé préférables à celles de la première. Nous avons aussi profité des récentes lectures faites par Blass, sur le papyrus même, au British Museum (Göttingische Gelehrte Anzeigen, 1893, no 22, p. 857 sqq.), et des suppléments proposés par Diels dans ses essais de restitution des sixième et septième mimes (Sitzungsberichte der Akademie zu Berlin, 1892, I, p. 387 sqq.) Nous indiquons d’ailleurs, dans les notes placées en appendice, les passages où nous nous écartons du texte de l’édition Crusius.

Pour l’intelligence du texte, nous avons souvent consulté, outre la traduction latine et les excellents commentaires de l’édition Buecheler, les Recherches de Crusius (Untersuchungen zu den Mimiamben des Herondas, Leipzig, Teubner, 1892). L’auteur de cet ouvrage met au service des lecteurs d’Hérondas sa vaste érudition et sa connaissance particulière des parémiographes grecs.

Enfin, parmi les études publiées en France, nous avons lu avec profit : trois articles de Henri Weil (Journal des Savants, cahiers de novembre 1891, d’août 1892 et de janvier 1893) et un article de Théodore Reinach (Revue des Études grecques, t. IV, 4891, 15, p. 209 sqq.), qui a traduit d’une façon vive et piquante plusieurs morceaux des mimes.


P.-S. — Nous regrettons de n’avoir pu profiter de l’intéressante étude sur Théocrite et Hérondas que M. Jules Girard vient de publier dans la Revue des Deux Mondes (1er mars 1893).

FIN