Néologie, ou Vocabulaire de mots nouveaux/Nervèze
Moussard, (tome II, p. 141-142).
Nervèze. On a blâmé dans l’Andromaque, ce vers d’Oreste, qui compare les feux de son amour aux feux qui consumèrent Troie :
Brûlé de plus de feux que je n’en allumai.
On condamne ce vers d’Arons, dans Brutus, où Arons dit, en parlant des remparts de Rome :
Du sang qui les inonde ils semblent ébranlés.
En effet ces figures sont trop recherchées, trop hors de la nature : c’est ce que le père Bouhours appelle du Nervèze, dans sa Manière de bien penser. (Voltaire.)