Page:Éluard - Une leçon de morale, 1949.djvu/173

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’ardeur des yeux de ces enfants
Dans le dédale du torrent
Dans le labyrinthe des flammes
Au creux de l’idéal sillon
Où l’épi dore la raison
Où les cinq sens sont impatients

Enfants ces hommes et ces femmes
Le cœur battant dans la verdure
De nature ils sont éblouis
Et leurs paupières sont les rives
Du bon soleil et de l’air pur
Rives d’un peuple printanier