Page:Éluard - Une leçon de morale, 1949.djvu/91

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Au mal :

Je la hais je me hais je l’aime et elle m’aime
Nous sommes constamment amis et ennemis

Et je crois que jamais elle n’a vu le jour
Dans les yeux qui lui souriaient

Elle creuse insensible dans la nuit totale
Le nid où blanchir sans limites.