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Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/76

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  Envain tu veux me refuſer,
  Juſqu’à cette levre qui boude
  Je veux moi, je veux tout baiſer.
  — Tu vas… caſſer… ma chaiſe.
  — Je n’entends rien, mauvaiſe.
— Tu me fais mal, haye ! ouf ! Paix, paix,
    c’eſt pour ton bien,
  Autant que pour le mien.
  Baiſe, ma chere ame,
   Baiſe à ton tour ;
  Que ton cœur s’enflamme,
   Mourons d’amour.
  — Finirez-vous ce badinage ?
   — Je ſuis tout à toi.
   Laiſſe, laiſſe-moi…
   — Lubin, ſoyez ſage
   Eh bien !… Eh bien n’en… puis plus,
    Je ſuccombe…»
   Efforts ſuperflus !…
    Je tombe…
Tu me fais mal, haye ! ouf ! — Paix, paix,
    c’eſt pour ton bien,
  Autant que pour le mien.
  A bas mouchoir & cotte,
  Deſſerre tes genoux, Manon,