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Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/97

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& dit tout ce qu’elle lui inſpire.....

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Défenſe à nos petits poëtes de ſe mettre ſur la même ligne, quand ils diroient les plus jolies choſes ; cent roſſignols ne valent pas un moineau-franc. Vous, dont le ſtyle tient du ſalpêtre qui vous anime, gardez une place, où je voudrois bien être.

Mon cher Priape, à vous toute la gloire,
Tout le profit. Coquin, vous me flattez,
Je vous rends grace, & je ne puis vous croire,
A vous le pas dans les ſociétés,
A vous le dé : vous ſubjuguez les femmes,
J’ai des deſirs & vous des facultés.
Comme de tous, nous différons de l’ame,
J’aſpire en vain à vos proſpérités,
Mes vers & moi nous ſommes peu fêtés ;
A vos plaiſirs je diſpoſe les dames ;
Je me connois, je vous juge. Ecoutez :
Je les chatouille, & vous, vous les foutez.

Mais, je dois, en bon chrétien, faire mon bonheur du bonheur des autres, & comme ami,

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