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Page:Œuvres de C. Tillier - III.djvu/41

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QUATRIÈME LETTRE.


Notre marmotte a mal au pied,
Lui faut mettre un emplâtre.
Quel emplâtre lui mettrons-nous ?



Vous connaissez, système, cette vieille ballade populaire. Permettez, je vous prie, que notre marmotte vous représente un moment. Tout le monde, excepté quelques optimistes gagés pour dire le contraire, conviennent que notre marmotte est malade, mais quel emplâtre lui mettrons-nous ? Voilà la difficulté. Consultez les principaux organes de la presse. Le Courrier, devenu bourgeois, voudrait pour notre marmotte un tout petit emplâtre, pas plus grand qu’un pain à cacheter, encore pour l’agréer faudrait-il que cet emplâtre fût de soie. Nos amis du National, de l’Intelligence, du Journal du Peuple et du Charivari, réclament, eux, un emplâtre ample comme une robe de chambre. Le Constitutionnel,