Aller au contenu

Page:Œuvres de Louise Ackermann.djvu/156

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
XII


Ô Nature ! bientôt, sous le nom d’industrie,
Tu vas tout envahir, tu vas tout absorber.
Le poète navré s’indigne et se récrie :
« Quoi ! sous ce joug brutal il faudra nous courber ?
Non, tant que la beauté dominera l’argile,
Dans le conflit sacré, c’est nous qui l’emportons.
Comme le bras, la voix a sa tâche virile ;
À chacun son essor : travaillez ! nous chantons. »