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Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/100

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gloire d’une femme consiste à ne faire point parler d’elle, et ceux qui me connoissent savent assez que toutes les choses d’éclat ne me plaisent point ; mais on ne choisit pas toujours le genre de vie qu’on voudroit mener, et il y a de la fatalité dans les choses mêmes qui semblent dépendre le plus de la conduite.

Je ne vous parlerois point de ma naissance, quelque avantageuse qu’elle soit, si les envieux de mon oncle ne s’étoient point efforcés d’en ternir l’éclat ; mais puisque leur rage s’est étendue à tout ce qui lui appartenoit, il m’est bien permis de vous dire, que je suis d’une des plus ancienne familles


Paris, en 1657 ; 3º Olimpia, mariée, le 20 février 1657, à Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons, morte le 9 octobre 1708 ; 4º Marie, mariée, le 11 avril 1661, à Laurent Colonne, connétable du royaume de Naples ; 5º Hortense, qui épousa, le 28 février 1661, Armand-Charles de la Porte de la Meilleraye, aux conditions marquées ci-dessus ; morte en Angleterre, le 2 juillet 1699. De ce mariage sont sortis, Marie-Charlotte, née à Paris, le 28 mars 1662, et mariée à Armand-Jean de Vignerod du Plessis, marquis de Richelieu ; Marie-Anne, née en 1663, nommée abbesse de Lys en 1698 ; Marie-Olympe, née en 1665, et mariée, en 1681, à Louis-Christophe Gigault, marquis de Bellefonds et de la Boulaye, mort à la bataille de Steenkerke, le 3 août 1692 ; et Charles-Jules, né le 25 janvier 1666, marié, en décembre 1685, à Félice-Armande-Charlotte de Durfort-Duras, fille aînée de Jacques-Henri de Durfort, duc de Duras, maréchal de France, et de Marguerite-Félice de Lévy-Ventadour ; 6º Marie-Anne, qui épousa, le 20 avril 1662, Godefroy-Maurice de la Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, pair et grand-chambellan de France.