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Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/286

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finira pas sitôt. Malgré l’application de M. Mazarin, qui attend bien moins de la Providence que de son industrie le succès de ses persécutions, je ne pense pas que Messieurs du grand conseil me fassent déchoir de mes droits : mais si M. Mazarin n’est pas obligé de payer mes dettes, comment ferai-je avec mes créanciers et où trouverai-je les moyens de subsister, en attendant qu’ils soient satisfaits ? Les marchands m’ont prêté de bonne foi ; les gens de condition m’ont obligée de bonne grâce, mais ils ne veulent pas perdre leur argent. Que ferai-je ? Il faut faire ce que dit M. Mazarin et qu’il ne pratique pas, me remettre de tout à la Providence. J’y ajouterai le soin de mes proches et de mes amis, particulièrement les vôtres, Monsieur, qui me laissent une obligation que je n’oublierai jamais.