Aller au contenu

Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/95

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

funeste ; ce qui m’en fait finir l’entretien, et vous assurer qu’on ne peut pas être plus véritablement que je suis, etc.




XXXI.

AU MÊME.
(1673.)

Quelque fâcheuses que soient mes disgrâces, je trouve de la douceur quand je vois un aussi honnête homme que vous, assez tendre pour les plaindre, et assez généreux pour chercher le moyen de les finir. Je suis infiniment obligé aux bontés de Madame ——— et à la chaleur de vos bons offices ; mais je serai bien aise à l’avenir que personne n’excite M. le Comte de Lauzun à me servir. Je suis sûr qu’il fera de lui-même tout ce qu’il pourra sur mon sujet sans me nuire ; et je serois fort fâché de lui attirer le moindre désagrément : il ne doit rien dire à son maître que d’agréable, et ne rien entendre qui ne lui laisse de la satisfaction. Un maître qui refuse une fois, se fait aisément une habitude de ne pas accorder les autres choses qui lui sont demandées. J’ai ouï dire à