Page:18830317 La Presse.pdf/3

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

COURRIER PARLEMENTAIRE


LA CHAMBRE

LES MANDATS-POSTE

Au début de la séance, M. Cochery, ministre des postes et télégraphes, dépose un projet de loi portant approbation d’une convention relative à l’échange des mandats-poste entre la France et l’Angleterre.

LE TONKIN

Au mois de décembre dernier, M. Blancsubé, député de la Cochinchine, avait déposé une demande d’interpellation relative à la question de Tonkin.

Cette interpellation n’avait pu se produire jusqu’ici, par suite des maladies successives de M. Duclerc, président du conseil, ministre des affaires étrangères, et de M. Fallières, son successeur.

À l’arrivée de

Z.t ~F~F

DU SAMEDI 17 MÂ;RS i883

donner l'argent de ia Francepour.rendre lajusT L& demande de retrait d'urgence est mise aux écoles et commejournaliste et comme Ptoportion de Teneaisaë 'aux enMjMmSnta rUaiveraité d& France et, parce-qu'ils se soHt tice aux Tunisiens. Dans quelques joars, on aux voix mutines au. scrutin et repoussée par 372sénateur, a M. de Pourtou,ajbute-t-il, 423~6. en quoi nous leur donnons miilo jourvous demandera de mettre la dette tunisienne~ voix fois tort ra7n!<!ma~cr les met dehors et les contre 87 sur '4~9 .votants. naliste lui-même, a a la charge dû Trésor.. H est passe, cette semaine, par; loJ9aM- laisse sur le -Le projet de loi est ensuite adopté. pave, sans se préoccuper de. ce –Je été journaliste interIl s'agit. de voter des fonds qui ont en définin'aijamais ~e~ C/ea~y JVou~c, 108 miUions sterling qu'ils deviennent. tive pour objet.de mettre en valeur les biens de rompt M. de Fourtou. de lettres de change et mandats. C'est que tous n'ont pas, comme nous l'avions BUDGET DE 1880 ` l'Enfida qui ont été concédés, vous. save: dans Et le ~M/~Mt 6!es Comn:uH&s,riposte Pendant la semaine'correspondante do cru, été rendus à leurs parents. Il y en a.beauM. TiRAED,ministre des finances, dépose M. Léon Say, n'en avez vouspas été le prinquelles conditions, et qui ont été une des causes l'année derBièrè, il en .êtait~ passé 96 milcoup dont les familles habitent la province, et do cette guerre funeste de Tunisie. .un projet de loi portant règlement définitif cipal rédacteur., qui n'ont à Paris que des correspondants Knolionssterling.. du budget de 1880: un projet de loi por- Cette minaux)). Onles a mis dehors, dans la rue, allusion a l'officieux journal du LE BAppORTEpRet une foule d'autres II y à donc une augmentation de i2 miltels qu'ils étaient et quelques-uns étaient. tC'fe. cabinet du 16 Mai amuse le Sénat.. tant règlement déiinitif de la deuxième parmembres ont beau lui crier mais il n'est lions sterling. tie du compte de liquidation; un.-projet nue–- ét on ne veut plus entendre parler d'eux. La parole est au'ministre de l'instruction pas question de cela, il n'y arien de comSans leurs camarades qui les ont aides, ils eusportant ouverture et annulation de crédits publique. M. Jules Ferry a .prononce un mun entre ce que vous dite:, et le projet, en RECETTES KSCBKMtïtS E ?ER TRANCAJ9 sent crevé de faim et couchédans la* rue. PeutD D supplémentaires sur les exercices 1881, > beau discours, que de vigoureux applaudisn'en contiaue être cela arrivera-t-il demain, et la police les discussion, M. des Retours sements ont fréquemment interrompu. Il a 1882, 1883 et, au nom de, M. le ministre 9'femaise de i883(du:26 février au 4 mars), ramassera-t-elle comme vagabonds. A cela, pas moins on da la guerre, le compte rendu sur le recrud'abord réfuté l'accusation faite au gouvereomparée à ta semaine eorr6spondanté de 1883. répond: « Tant pis! puisqu'ils ont casse leurs tement de l'armée pendant l'année 1882. M. des Retours. Je m'explique qu'en Ancien 0 nement d'avoir toléré des irrégularités dans ~Dtnefence 6/0 lits, qu'ils couchent )') ils pourront ".C'est très une telle affaire on voulue, par la lecture rapide réseau sa comptabilité. Quant à la quaHucatiôn desreeettM' ki~m.: joli comme réplique de vaudeville mais est-on d'un rapport, nous prendre a. l'improviste. (Ré- LES PORTS DE MARSEILLE ET D'AJAGCIO d'enthousiaste pour les très sûr, eh agissant ainsi, de n'a.yo! rien a sa progrès de L'instrucw 0.66 Lyon.+2a7.565 + clamation.) M. SAJM-CARNOT demande à I& Chambre tion publique, il l'accepte vol&nliers.La reprocher? Nord. +112.803 + 4.73 S'il est de notre intér&t do voter des crédits, Et ceir va durer longtemps, très longtemps. de renvoyer à la nouvelle commission des gauche sénatoriale friande de la même épion ne doit pas craindre que le rapport soit imOrléans. +92.183 + 4.19 M. le recteur Gréard a prononcé le licenciethète applaudit chaudement.et distribue. Dans [es conditions actuelles, voies navigables Texamea des projets.sur Est. ,+~77.478 + 9.37 primé ment du Lycée, et à quelques parents qui sont .Le président du conseil, après de longs 9 discussion n'est qu'une discussion à huis clos. les ports de Marseille et d'Ajaccio, que.l'anla + 16.141+90.79 Est rés.spée. allés, anxieux, s'infoinior, on a repondu qu'aucienne commission dont les pouvoirs.viendétails techniques sur l'emploi à faire des Ouest. 1.49 +~21.86t+ (Interruphens.) cune décision ne serait prise avant la renti't'e .Midi. liront dans nos annales parla- nent d'expirer avait encore à rapporter. fonds demandés, résume ses explications + 80.8S8 +. 3.28 Tou~cem qui de Pâques, c'est-à-dire avant trois semaines! meut&ircsles votes de la Chambre sur les affaien disant que les dépenses sont nécessitées Lerenvoi est ordonné., Que vont devenir alors' les élevés errants ? 00 NouTaau Différence res de Tunisie pourront constater que l'on s'est Comment vivront-ils? S'ils volent, s'ils roulentt -des recettes, )dlom. réseau à rendre toujours toute discussion im- LES SOCIÉTÉS, DE SECOURS MUTUELS ~surtout' pour l'installation des- écoles que. appliqué dans'.les ornières 'dont est semé le quartier l'on.veut rendre le plus confortable possipassible. t La. Chambre reprend ensuite la discusLyon. +40.690 + 9.5S .Latin, si dimanche, oisifs et exaspères, ils vont ble, c'est là le luxe de la démocratie fran3.70 Nord. se leurrer dans un groupe tumultueux,' à qui + a.589– sion des articles du projet de toi relatif aux çaise. L'idéal de ta vieille école se bornait Et le voilà qui raconté l'histoire de l'Eufaudra.-t-il s'en prendre?'1 Ortcans. + 71.360+7.32 à. enseigner un peu de français et de catéSociétés de secours mutuels. ndaetduBône-Guelma. D'autant plus qu'ils persistent à soutenir Est. + 3.95~ +14:101 Ce qu'ilya de pire, c'est que M. des Rechisme. L'êëo!e moderne a un autre objectif, M. Mt~xe, fappfM'~tH'. Je demande, dans elle veut Ouest. qu~enprincipe, ils n'ont pas eu tous les torts. +'42.458+.4.33 tours a raison, parfaitement raison; ce qu'il satisfaire-a la fois au besoin du Ils demandent si, en bonne conscience,.le sysle premier, paragraphe de l'article 3, la rect!6Midi. + 42.664+.8.28: tème des responsabilités inauguré, par. M. le dit de cette malheureuse expédition de Tucorps et de l'âme de Ï'enfant. Il faut donc cation d'une lacune provenant d'une erreur Différence 0[0!:M. Lignée diverses proviseur Gidel est légal; si des élevés malades, nisie, tous les journaux républicains l'ont d'impression. Il faut lire « La liquidation des des locaux plus vastes, caries masses monet dont la présence est constatée au dortoir, au dit avant lui et comme lui pensions aura lieu conformément à l'article 6 de tent, montent toujours. Il s'agit de les éclai48.S47 14.29 RhôneauMont-Cenis moment où un tumulte éclate dans la cour, la loi du 12 juin. i861 et au paragraphe 2 de rer pour que la raison pure corrige la raiOui, l'expédition a été cachée a. la + .22.802+19.07 doivent être chassés à cause de ce tumulte aul'article 6 de la loi du 18 juin 1850. M son du nombre. Liiie-ValeBcieanes.. + A.!gértens. Chambre; 793 + 2.36ils n'ont pas pris'part. Ils citent le nouveau La rectilieation est ordonnée.. Intérêt local (Nord). + S.186 0.39 Jules Ferry conclut « On a quaIiSë Oui, le président du conseil disait qu'il Et M. faitde quel mercredi vingt-deux élevés, en retenus, M. le président.– La Ghambre s'est arrê- ces projets de folies. LérouviIIe-Sedan. ne voulait, pas faire de conquêtes le jour fou,serait + 9.777.+ 8.62 Ce pris et expulsés, parce que, dans une autre partée à l'article 12, mais elle.avait renvoyé à la de vouloir s'opposer au qui serait des gé2.831– 3.30 < tie du collège, leurs camarades crient CAa/H:< F~IaiseàBerjou. +. mouvement ,meme où nos troupes entraient en Tunisie; commission les articles 3, 4, 7 et 8. La com~ord-Eet. ,217 + 1.0:i + Les élèves se demandent aussi si les CMOui, dM intérêts financiers ont été la mission est-elle prête à faire son rapport sur les nérations actuelles vers la lumière, mouve4.SO LUIe-Bethune. + ment qui fait l'honneur de la démocratie

i09.+

cause de cette déplorable expédition, et articles réservés? guaHte-SM; ont été enfermés dans le dortoir qui Sarthe. n° S et dont on a pris les noms seront plus sévous avez raison quand vous vous écriez M.Ma~ë,?'(fppo)'<KM'. Au paragraphe 4 de française. vèrement punis que les autres? Ils le déplorel'article 3, la. commission donne satisfaction à De très vifs applaudissements de'ht gau/c raient parce que, comme <oM< mondese renQuand l'histoire fera le parallèle entre Texpé' l'observation de M. Ribot, par la rédaction sui- che ont salué cette péroraison. Chemins de /er du ~t. L'assemblée dait à ce dortoir et que ceux qui sont restés dition du Mexique et cei]e de'Tunisie, allé vante « Elles pourront constituer a. la caisse M. Fresneau récrimine, récrimine encore, générale des actionnaires de la Compagnie dans la cour ne l'ont fait que par force, il:y au-: pourra, trouver entre l'une et l'autre des simi- des dépôts et coNsignations un fonds spécial et rëcrimme toujours. Il au Sénatsa des chemins de fer du Midi est convoquée reproche litudes douloureuses ai.constater que sous tous inaliénable,affecté à la constitution, etc. '.La raitlaune injustice flagrante. Bien mieux, il devrait résister au gouvernefaiblesse.Il les gouvernements lesmanieurs d'argent exerparaît que quelques «roublards )', en déniant commission retranche les motSKà perpétuité". pour le 19 avril, à quatre heures, boulevard cent trop souvent une influence désastreuse. ment lorsqu'il lui demande des lois anti- Haussmann,S4. après la capitulation, 'ont donné de taux noms M. Drumel. –Je renvoie à la secondedélique, dans l'émotion générale, on a acceptés de bération l'amendement que j'avais déposé sur ehrétiennes.~C'est le cas aujourd'hui. corifiance. C'est même comme cela, paraît-il, .La discussion générale est close et l'on ..Mais ce n'est pas une raison, puisque ces cet article. ~a?t~ue <f'Awj!<ey<f(ïw.–La. Banque d'Am- que le jeune Léo Claretie,s'est trouvé sur la liste &its~ sont accomplis, pour qu'on ne réorgaL'article 3 est adopté. passe à la.discùssion des articjes. sterdam &réduit le taux de son escompte de proscription, où il n'eût pas dû être. Il y auM. le ra.pperteut'. Sur les autres articles M..Bnffet, sous-prétexte decombàttre l'arnise pas le pouvoir judiciaire en Tunisie, et rait donc réelle injustice a se baaer-sur cctia de3 ~2 à 5(~0. toute la question est là, et c'est pour cela réservés, M. Je ministre de l'intérieur ajaurne ticle l", rentre dans la discussion générale. liste pour la répression.. ses observations à la seconde lecture 11 réédite les arguments de M. de Fourtou, qu'on vous crie de'tbute part vous n'êtes °: an<f ~eHeA-~H~. –Une Les articles 4, 7 et 8 sont adoptés.. T'Aë.B'M~tM~ et conclut en disant qu'il ne votera pas la pas' dans la question, vous avez mat

i.

Epitogue du crime du Peeq.–On Nous revenons a l'arti. président. assemble'e générale des actionnaires de cette -annoncé, ces jours derniers, l'embarqûemeu. entendu le rapport. 'seconde partie du projet. La droite l'apclé 12. M. le Société qui ont répondu a l'appel de I~ur à Saint-Martin-de-Ré, de Marin. Fenayrou, l'as-1 Les articles 1&et i3 sont adaptés. prouve. M. des Retours. On me dit quej'ai mal a eu lieu le 12 mars. sassin du pharmacien Aubert. Le: condamne Mais, dit M. Barbey, M. Buffet ne s'op- comiténombre des actions eatendu le rappert. Quand on veut faire voter Le avait .quitté: Paris jeudi. dernier, sous; IfLcon-' présentes ou reL'article 14 donne lieu à, une vive discusune Chambre sur des questions qui intéressent pose pas à l'adoption de l'article 12, perduite de gardiens spéciaux, dans un wagonsion entre MM. Waldeck-Rousseau, minisla politique étrangère et le budget, il-faudrait sonne ne s'y~ oppose, nous n'avons donc présentées était de 10,000 environ.. Ha été décidé que, par l'entremise de.son cellule; oncraignait qu'il ne se .smcidilt,aussi autre chose qu'une lecture rapide faite a la tri- tre de l'intérieur, Haentjens, LechevaUèr, une surveillance .particulière était-elle exercée qu'àkvoter. représentant à Londres, le comité des ac- sur Ini.' bune. Rouvier, Laroche-Joubert, Maze, rappor,,Et.pnje-v.ote, ainsi que les articles.2 a 7. tionnaires M. le président. présenterait a la cour d'AngleJe ne puis laisser dire teur, apr'is quoi il est adopté, ainsi que .Depuis sa condamnation, il était reste enSur l'article 8 s'est engagé un débat assez terre une à l'article 15. requête tendant à obtenir ~un plus longtemps quelaCh&mbre est exposée fermé dans une cellule, a la grande Roquette. vif. 'H. de Fourtou a prononcé un-long disune surprise. Hs'agituniquementd'unprojet sur nouveau délai de trois à six mois pour les Au commencement, il était, triste, morose et ne la adroite a applaudi' et que la l'organisation judiciaire en Tunisie, projet sur M.'Hippoïyte Maxe. rapporteur.–M. le co.urs que actionnaires., &personne. Un jour, il reçut la visite avait délibéré, qui revient du' ministre de l'intérieur, vous Tt demandé de ré- gauche à interrompu: à .plusieurs reprises lequel laChambre d'an Entin, l'assemblée a émis le vœu que' parlaitagent d'affaires, autorisé a le voir, et qui. Sénat avec des. modifications de pure forme, de la façon suivante le deuxième parapar des murmures. L'orateur a qualiSé !à diger toutes demandes soient faites auprès des ? venait lui demander s'il n'avait pas des'disposia été renvoyéà la. commisston précédeml'article 16: loi~présentée au Sénat déprogramme qui poli- tribunaux français et de labautecourde' graphe de = .iions spéciales à prendre a, l'égard de ses eu« Cette disposition n'est ment saisie et dont M.Antonin Dubost vient de aux tique. Ellp a pour but, a-t-il dit, de permet.fa.nta, que leur. grandd'mèrë, Mme Gibon, :t pas applicable lire le rapport. transmissions de propriété, d'usufruit ou de tre au gouvernement de renverser les obs- Londres en vue d'obtenir le changement de envoyés en province.. MM.Tronson et Goujon, les liqui.dateurst Il importe que la Cimmbre et le pays, auquel jouissance de biens meubles ou immeubles, Fenayrou pleura et ne put rien repondre. -tacles qu'il entrevoit dans l'avenir. ` on a. fait appel, soient éclairés sur la situation soit entre vifs;7soitpar décès')).. actuels, et, en cas d'impossibilité, J'adjoncLe lendemain, il pria le directeurde la priLa droite manifestait une terreur comi- .tion d'un tiers dans laquelle ce projet se présente aujourd'hui. La commission accepte cette rédaction. liquidateur, désigné'par les son, M. Beauqueshe, de faire mander ].'agen< 'que qu'elle n'est pas parvenue a communi` L'article 16, ainsi modifié, est adopté. (Approbation.) d'àffairea dont il avait reçu la visite. quer-à la gauche, ear l'artiele 8 a été voté actionnaires. Il est arrivé fréquemment, quand il s'agit de Les ar4icles 17 à 20 sont adoptés. Fenayrou causa, alors avec cette personne et' Sur~'artiele 21,.je parl65vôixe6Btrei03.. qui reviennent du Sénat, que le rapport 'M:I< président. sa volonté était que ses' enfants Secte~ /!?taKCM?'e .fa~. `Nos.~lee, déclara queson Nos leeComme il était six heures et'demie, la de la commission a été lu ala tribune et que la donne la parole a M.le ministre des finances. projets Seciété )trrasacièi~é de Para: <~e nom; il priait sa.belle-mer.o dp,' quittassent Chambre en a délibéré immédiatement. suite de la.discùssion a été,,renvoyee: teurs sayent que le prësident 'du tribunal. au.continuerà s'occuper d'eux. Il ajouta qu'il désiM. TiRARDcombat la dotation de 20 mil- jourd'huideuxheures. civil de la Seine a récemment rendu/uns Sur l'urgence et sur la discussion immédiate, `I ordonnance rait.qu'on vendit une petite propriété qu'il posla Chambre, et il est lions demandée par la commission et mainj'ai cotHutté régulièrement qui a déclaré quelle'conseil sédait encore dans l'Aveyron et que le montant soit un tient le chinre de 10 millions qui avait ét~ si peu exact qu'on veui)le surprendre d'administration pouvait, nonobstant oppo- d<*l&yentefût placé sur la tête d~ ses deux envote de principe, soit un vote de crëfiit, que la ïixé par M. Léon sition des intéressés, opérer la yentë statu- fants ceux-ci'd'en toucheront le prix qu'a. leur Say. commission a retiradu projet la. question de taire des titres sur lesquels le versement majorité. crédita si bien qu'il faudra, sur le vote du crédit 'j Nous avons besoin de notre réserve, dit le eHROtt)OUE Fenayrou exprima l'intention de voir sate~ FtNANOERE appelé n'avait pas été euëctué. une nouvelle déiiber.ttion des deux Chambres. ministre, ne la diminuons pas, je vous en con ministre de autorisiil'entreAppel ayant été interjeté de cette déci- me le devait avoirl'intérieur. Voilà queUeest'Ia situation du débat devant la jure. Quand nous réussirons à avoir de meildes gardiens pourtemoins, v.ue, sion, la cour aété saisie de la question ct~a Mme qui Chambre. La Chambre sera appelée tout. à J leurs budgets, soyez assurés que nous ferons <~° ~7'aneg.– alors extraite de Saint-Lazare, Dans sa Fen'ayrou fut C?'M~ l'heure à voter sur la dem&ndèaite par M.des tout ce qu'il sera possible 'dé faire. (Applaudis- .sëance /oK<'M?' 'çphurméI'~r~onRane&<hi f président -du où elle'avanTéte amenée, hebdomadaire du ~4 mars, le conRetours de retirer l'urgence. (Applaudisse- sements.) Les deux époux s'embrassèrent froidement et seil d'administ.ration du Crédit, foncier a '.tribunal civil. ments.) sans expansion. Le mari dit à sa femme ce qu'il une discussion entre MM. Maze. autorisé pour 7.340,06o fr. de nouveaux M. des Retours. Après Quand vous reconnaisBvait fait pour ses enfants et l'engagea à prier sez vous-mêmes que, dans cette affaire de Tu- Haentjens, Wilson, Tirard, le cbinre de prêts, dont' 6,.470,000 fr. en prôts.'fonciers, sa mère de toujours s'occuper d'eux avec soui-' fr. en prêts cemmunauXt il y a eu surprise, nous avons bienle droit ~0 millions proposé par la commission est et 870,000 nisie, PARDESSUSdrap rétine p pn nitude. Puis ils se dirent un adieu qui sera cerde près. d'y regarder et celui de 10 millions proposé UUUUnAtJ pour enfants de 3 à8 ans 9 :)U tainement le dernier; ils pleurèrent tous tl~ftntr deux' à la commission. M. repoussé J'ai une question aposer par le gouvernement est adopté. .abondamment en se quittant. ~j~ ~~an Ae~~ma~aM'e ~c /a FaK~MS de le président vous a dit Le Parlement, après le On psut.dire que dans les circonstances Les autres articles jusqu'au 28 et dernier .f/'NHce. D'après le biian afuché le 13, il: vote qu'il va émettre, restera maître de la. déci- sont Fenayrou quitte la France, l'envoi d'un homms adoptés sans discussion de grande im- y a une diminution de près de li raiilions sion définitive, parce que le vote de Crédit est T~~W~~Ë "S'eS au bagne est plus terrible que la peine .de mort& portance sauf l'article 27 touchant à des dans l'encaisse, dont 2 minions en or. ~A.&aS.tS réservé. !N?&wj58~B< C'est lorsque toutes les anaires de familier sans doute, mais à une condition, c'est réglementations de détail dont le ministre Oui, Le portefeuitt~ a décru de 2 minions; des deux condamnés ont été terminées quel'or" les nominations ne seront pas faites au de l'intérieur demande la suppression qui les avances de4 milUons les comptes par-j que dre du départ fut donné.. i elles seront faites. (Bruit à gau- lui est accordée, préalable. Or, ticuliers de 21,500.000 fr: et le compte du PARIS Le jour où son mari quittait La Roquette, che.) La Chambre décide qu'elle passera à une Trésor de i-9,300,000 fr. Il n'y a eu d'augGabrielle Fenayrou reto"rnaii à la maison cen~ C~e MM;d gauehe. Qu'en savez-vous ?t Le thermomètre centigrade de l'mgéniëar ` traie de Clermon:). seconde délibération. mentation que dans la circulation des bil- Ques!in,i, rue de la Bourm, M. des Retours.– marquait: C'est possible (excla-, Déconvenue et arrestation d'un pîoh~ 1 lets, qui s'est accrue de 28 millions de! mations à gauche), et dès que cela est possible, A 7 heures du matin, 2~ au-dessousde 0. .francs.' -< un pick-pocket rûdiiH il y a lieu de craindre, et j'ai le droit de cons-, pocket. Avant-hier,, Ail heures, f au-dessus de 0. aux abords de la station des omnibus de la place tater que le vote qui va intervenir se fera sur .Al heure du soir,'4° 3 àu-deMus de 0 LE SÉNAT de la Madeleine, a frôlé, à un moment donnée une équivoque.(Bruit.) –Le bilan hebdo-i Hauteur barométrique 7ëi RliUimëtreo. ~aM~Me~'AM~ la poche d'une dame ayant l'apparence d'une Le Sénat a continue hier la discussion.du madaire, que/nous transmet un télégramme; la plue basse de la nuit. 3 `' vieille rentière, et à travers 1'étofie, le voleur' Oh !.jion, il n'y a pas d'équivoque. Température projet de subvention à accorder à la Caisse' de Londres, accuse les résultats suivants:' devina la forme d'un rouleau, qui lui sembla des écoles. des Trop juste Ro<oM~ chosesd'ici-bas! être un rouleau d'argent. Aa~nMKKtK.Mt M. Léon Say a rétabli la portée de ]a dé–L'aHaipe du Am lycée Loai~ïe-~rànd. A partir de eet instant, il serra de très prcs Ne voyez-vous pas que c'est le même préfaite par la commission des finan- .Portefeuille, Louis-le-Grand n'est pas encore terminée la dame qai, trompée sans doute sur les intenclaration lycée 880.260 liv. st. trésor.M6.3i81iv.st. sident du conseil qui a si bien enlevé l'exet il paraît qu'elle ne !e sera pas de sitôt. On' tions de son voisin, paraissait se prêter cômces. Elle veut simplement se réserver d'exa-DMKMMMOH en fait une question d'Etat c'est tfâcheux,car, plaisamment à ses desseins. miner à. l'avenir tes ressources du budget pédition tunisienne, qui est revenu au pou3i2:.760liv.st. Grâce à l'adresse qui caractérise les individus et nullement s'opposer aux actes du gou- Circulation. ainsi que nous l'avons dit et répète, la situation voir pour enlever également celle duTon260.3891iv.st. qu'on tait à piusieurs des jeunes gens de la di- de son acabit, l'adroit filou atteignit bientôt la kin, et toujours pendant que la. Chambre vernement en matière scolaire. Pour sa Numéraire. 59.727 liv. st. Comptes particuliers. yistpn licanctée est déplorable. Voila, des en- bienheureux rouleau.. est en vacances part il approuve le développement donné 'Rëserre des billets. 16.310 liy. st. fants qui 'ont été connés par leurs parents & « Mille francs f a-t-il dûse dire en le soupes

COURRIER PARLEMENTAIRE LACHAMBRE LES MANDATS-POSTE Au début de la séance, M. Cochery, ministre des postas et télégraphes, dépose un projet de loi portant approbation d'une convention relative à l'échange des mandats-poste entre la France et l'Angleterre. LE TONKIN Au mois de décembre dernier, M. Blancsubë, député delà Cochincbine, avait dérelative posé une demande d'intsrpellation Ma question du Tonkia. Cette interpellation n'avait pu se produire jusqu'ici, par suite des maladies successives de M. Duclerc. président, du conseil, ministre des affaires ëtraagères,et de M. Fatlières, son successeur. A .l'arrivée de M. Challemel Lacour au ministère des affaires étrangères, le député de Cochincbine reçut l'assurance que dorénavant notre politique serait plus nette, plus ferme et plus résolue. '0 11, M. le ministre des affaires étrangères ayant renouvelé ces assurances à la tribune du Sénat, son interpellation n'a .plus de raison d'être; il la retire donc, se.réservant de présenter des observations .quand viendra en discussion la demande de crédits annoncée par M. le ministre. RECONSTITUTION DU MATÉRIEL DE GUERRE M. MARGAME,rapporteur, demande la discussion immédiate, et l'urgence sur un projet de loi dont le rapport figure à la distribùtion d'aujourd'hui et qui tend à ouvrir au ministre de la guerre un crédit de 25 millions de francs au titre du budget sur ressources extraordinaires de l'exercice 1883. Le rapporteur déclare, au nom de la commission, qu'il ne s'agit pas d'engager des travaux neufs sur ce crédit;. les 25 millions que demande le ministre sont destines à la continuation de travaux compris dans !e programme 'précédemment soumis à la Chambre et examinés par la commission. Rien ne s'oppose donc à la déclaration d'urgence et à la discussion immédiate du projet, et il est nécessaire que le Sénat statue dans le plus bref délai aun que le projet soit voté avant les vacances. L'urgence est déclarée. Sans discussion et a l'unanimité de 4i4 ` votants, la Chambre adopte le projet de loi: -L'ORGANISATION JUDICIAIRE EN TUNISIE M. ANTONiNDcBOST, rapporteur, dépose sur le bureau de la Chambre le rapport du projet de loi relatif à l'organisation judiciaire en Tunisie. Le rapporteur donne lecture de son rapport qui conclut à l'adoption du projet de îqi tel qu'il revient du Sénat, mais en distrayant de ce projet les articles 18 et 't9, <qui tendent a. l'ouverture de crédits, et qui feront l'objet d'un projet de loi spécial. Le rapporteur demande l'urgence et la discussion immédiate qui sotit déclarées, et au pas de course la Chambre voie les dix-huit articles du projet. On aurait pu eroire la chose enterrée ~rsqn'au moment de mettre aux veix l'ensemble du projet M. de~ Retours surgit à !a tribune et, contrairement à tous les usages parlementaires connu: il ouvre, à la un, une vive discussion générale qui, d'habitude .a lieu avan~tla discussion des articles. M. DES ROTQu&ë, grand rafnnaur du département du Nord. bonapartiste non moins que protectioniiiste, est un député du genre cr&mpôn quand il tient la tribune il ne la. tâche plus. Nous l'avons entendu parler des séances entières sur là betteraves et la chicorée. Sous les allures bonasses et la tenue modeste d'un troisième clerc d'avoué de province, le député de Lille cache une ténacité de Breton. Sa physionomie que~ue peu jbanale, rendue plus insignifiante encere jpar une myopie qui fait le vide dans ses yeux, cache une volonté qui touche à l'enigtement et qu'il serait impossible de prévorr, et qui est bien la chose la plus insupportable du monde quand elle porte à côté de la question. ainsi que le député de Lille vient C'est protester, non seulement devant la Chambre, imais devant le pays. ce qui est bien un peu grave. Contre quoi? Contr~l'imposeibilité où, l'on est de discuter Jes projets de lois -comme ils devraient l'être avec la manie que l'on & de réclamer l'.urgenee sur unefoule dequestions. Et puis le voilà qui s'emballe Je comprends, dit-il, qu'à un marnent où M. le ministre des iinancee nous dit que la situa.t.ioa de -nos finances exige la plus vigilante économie, il soit difEeile d'expliquer commeoton Ya

sécurité individuelle, et )e desordre eh deviendrait'Ie résultat inévitable. c Je vous avoue, dit Marc, que je n'aj point la. prétention de discuter vos lois a tant qu'il m'arriverait françaises; il y en fatalement de tomber sous le coup de l'une ou de l'autre, si je devais vivre dansée 'pays. Vous me permettez d'en douter/réï pondit Gaëtan en souriant. SAUVA&E LA PETITE Les deux jeunes-gens se serrèrent la main.. 'Marctraver<a le Taurion~de nouveau, et ebaeun se mit à gravir son coteau, vis-à-vis l'un de l'autre, pour ne plas voir bientôt que la cime touffue des hêtres et l'eau transparente du torrent. Marc racontait avec tant de verve ses C'est le jour des rencontres, disait en luttes contre lions et tigres, dans l'Inde, rentrant Mare a son oncle, une belle femme Gaétan lui demanda que et un ~ai compagnon. La femme, vous la Vous préférez ce pays à la Franco, connaissez, car il me semble l'avoir aperçue Monsieur? ce matin dans la chambre de ma tante, et. la France que je ne puis J'ai si peu vu –Qu'as-tu vu ? demanda M. de Liancourt l'apprécier justement; mais ce que j'ai ap- visiblement inquiète pris des lois et coutume! de ma patrie m'en Oh rien que les tresses Mondes d'une fa.it redouter le séjour. lei, l'homme e~t etOphélie penchée et sanglotant sur le berclâve de l'opiniQn, de la mode. de préjuges ceau de Luce, de toutes sortes. Là-bas, on vit librement. –Tu t'es trompé, interrompit vivement La. vraie condition de chacun est celle qu'il le vieillard. se fait; lit.vraie loi, celle du plus couraE!Ie avait de dos !e modeté charmant geux. Je ne me sentirais pas à l'aise dans et aristocratique de la femme que j'ai' adun pays où l'on est oblige de subir la prémirée pa5sa:.t à cheval près du Taurion. sence d'un ennemi, où l'on doit recourir Illusion des yeux jeunes, mon cher aux. tribunaux pour se faire rendre justice, neveu. soi la force et le bon quandonsenten Marc n'insista pas, son oncle lui paaaisdroit. Si j'étais en lutte contre un homme, sant mal disposé a s'expliquer. il ne me paraîtrait pas équitable ni géné-~Est-ce un mystère ?pensa-t-il. reux de me joindre à un autre pour l'écraser. IV Cependant, il est assez naturel que les .Tiommes s'unissent contre les destructeurs LA COUSISEDE GAETAN tde l'ordre social. Sans l'organisation préPendant quinze jours, Marc vit souvent' servatrice du crime, il n'y aurait aucune M. de Triel, et naturellement il eut l'occasion de lui parler de la belle jeune femme dont l'allure hardie t'avait surtout frappé. ~epMauctiOnintetdtt~.

JME /.A A~S'&6' FECÏM~TON ,> M8AHBOti7MA&8i883

II y pensait: malgré lui et cherchait à se ,1 –-Tiens, pourquoi donc? persuader qu'elle lui déplaisait. S'il en dit Il me serait désagréable de rencontrer un mot à Gaëtan, c'était uniquement parce sur'Ies lèvres d'une femme !e parfum d'un que le silence de son oncle à ce sujet l'inhomme. w trigu&itunpeu. Vous ëtesur~delicat, remarqua Gaétan. –Je ne cannais dans les environs de –Non, je ne suis pas assez eivilisé proRoche-à-Pic que ma cousine capable de bablement, je n'aime pas non plus les femmonter à cheval aussi bien et aussi follemes'qui chassent. ment que vous le dites, répondit Gaétan. ––Vousm'étonnez, et pour quel motif? 1 Si vous le désirez, je vous présenterai Parce qu'elles ont l'air de garçons de chez elle, au château de Rianzac.' quinze ans; fort imprudents, ou de coméCe n'est pas loin. Nous partirons demain diennes, à cheval au lever du soleil, car ma cousine –Quel est-aidrs votre idéal, moncher ? est matinale, et neus risquerions femme. fort de'Ia ~La,vraie manquer, passé huit heures. –Enco.a.naissez'-yous? 9 Vous verrez si vous reconnaîtrez .en. elle trouverai une, je l'épou–QuaNdj'en votre'amazone. serai. '7. Marc accepta sans attacher une grande vous dites cela'Mais .–Comme là à cette visite. Autant cette dis- vraie femme est celle importance qu'on aime. Vous, traction-la. qu'une autre. les théories la dessus ne servent à verrez, Cependant le lendemain il s'inquiéta pour rien. la première fois delà manière dont il serait Après un moment de silence, Marc re son oncle ne pouvant .mettre à sa monté, prit' disposition qu'un vieux cheval.. ~-t-elle~ votre cousine? ~Quel'âge –Maisil a remporte le grand prix dans Dix-n.éuf ans. Mariée depuis un an. Au son temps remarqua Loup, l'unique valet physique, le tyj)e quej'aime &u moral, vous du comte de Liancourt. eh jugerez vous-même. Nou: arrivons. Loup était un serviteur dévoué. II cumuLes jeunes mirent pied & terre delait les fonctions de palefrenier, de valet de vant un châteaugens Louis XIII restaure à neuf chambre etde jardinier. et très beau. Il assura que la vieille bête de race ferait Un homme, assis à l'ombre dans un fauencore bonne figure. EL Marc se décida & teuil à bascule, se balançait doucement; en paraître aRianzac en compagnie de Lëg~r. fumant un cigare, les yeux demi-clos, 'le Le cheval s'appelait de ce nom ,sigmugilet déboutonné. son âge, il ne le démentait catif, et, malgré A quelque distance, sne jeune femme pas.. était étendue sur l'herbe à l'ombre des Le lendemain, sur la route de Saint-Lëoorangers.. nard qui devait les conduire à Rianxac, Commecelle, de son mari, sa toilette disait au jeune Liancourt. Gaétan était négligée. Elle portait un simple et Vous allez voir ma charmante cousine, long peignoir en moasseliné de 1 Inde une femme avec laquelle on peut chasser, dans ses cheveux châtain-clair, éboùriués, courir a cheval, fumer, causer, une femme une petite neur d'oranger qu'elle venait de enfin. intelligente, cueillir était nichée au hasard; entre ses ° –Je le crois, repondit Marc, mais je lèvres rouges une cigarette. n'aime pas les feinmes qui fument. .Une tk ses mains -soutenait sa tête, un

livre était posé près d'e!!e. Cependant e'Io Mon cousin, j'ai pris la liberté de vous ne Usait pas ses yeux. Meus étaient 'uxés amener un de mes amis .M. de Lian* sur son mari avec un~ expression de raacourt. lice seuriante, comme ceux ~d'un enfant Lionne! tendit la main a. Marc. qui cherche à jouer un tour & son maître. le bien venu, Monsieur., mon –Soyez vit venir les deux jeunea gens père et le vôtre étaient am'is. devant d'elle, elle essaya paresseuseau Lorsqu'elle Lionnel s'assit sur un banc rustique ft ment de se lever; puis,tcndant!amain à offrit un siège à Marc. Gaétan, avec le sans-façon d'une Parisienne Vous vivez au milieu de sites admira–Aidez-moi, cousin, ii me semble que bles, remarqua celui-ci. j'enlève une pyramide avec mci, Dites cela à Mmede Rianzac elle est –Ce n'est pas une pyramide, cousine, plu~ capable que moi de comprendre les mais une merveille. beautés de la nature. N'est-ce pas Mar< –Oh vous allez mecauser dés éblouiscelle? sements, si vous commencez de lasorte; ja Il ne faut pas faire de grands frais sais bien que c'est dans vos bâMtudet, mais d'imagination pour la comprendre: jehaislesnatteries.. Quand le soleil brille, c'est que la na–Ce n'est pas une natterie, c'est une ture est en belle humeur; quand le vcn~ Yérite! Permettez-moi de vous présenter elle se fâche quand la pluie tombe, un ami et un voisin, le vicomte Marc de souffle, elle pleure quand les neurs s'ëpanoui.ssent, Liancourt.. elle m'offre des parfums quand mes gaLa jeune femme leva les yeux sur l'ézons sont touffus et verts, eïïe m'invite & tranger. Sans douté l'impression qu'il pro- me reposer,Voilà toat ce que je comduisit sur elle fut étrange, car, au lieu de, moi. !'accueiUir avec son aptomb e~dinaire, olle prends, Rien de plus, Madame, en étés-Tous ne trouvant pas un mot à répondre. rougit, bien sûre, demanda Marc en arrêtant se~ ` Marc la reconnut. yeux sur elle. C'est bien eUe murmura-t-i! entS~inElle avait baisse les siens sans auectaelinant.~ tion et, au lieu de répondre, effeuillait, les Hë! Lionnèl ?. appela Gaétan. Il dort pétales d'une rosé voisine. .doncta-ba:.? les travai)[eurs qai peuplent les –Et C'est assez probable. Depuis que nous champs, les veillent à la garde bergères sommes à la campagne, it remplace'le, cer- de leurs moutons, les qui enfants nouveatf-'n~scle par la sieste; c'est tout aussi récréatif et qui nous tendent les bras du fond de leurss tout aussi inutile. berceaux de mousse, tous ces êtres vivants. ne dormait pas; il se ces créatures Cependant Lionnel innocentes, voita ce qu'om leva et vint se joindre au petit groupe. peut aimer â.voir ici bien mieux, selon moi, C'était un homme d'une trentaine d'anque le monde faux et frelaté des villes) avec une de ces figures sans caractère nées Ma femme va applaudir, s'écria Lïonétudier indéfiniment s&ns ne qu'on pourrait rien deviner du moral qu'eues renètent. En fait, il était plutôt bien que mal. ALFREDSIRVE~ suis charme de –Messieurs, dit-i!je vou:! voir. Les visiteurs ne'sont jàma~ s' ~M:M'g.~ appréciables que dans ta SQHtud~