Aller au contenu

Page:A. Bret, La belle alsacienne , ou Telle mère telle fille, 1923.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
IV
INTRODUCTION


l’actualité, et Voltaire lui a consacré tout un amusant poème.

Les portraits du parasite, du « greluchon », donnent aussi à l’ouvrage une date précise.

Il n’est pas jusqu’à sa morale qui ne soit bien indicative. Thérèse n’affiche pas de philosophie profonde, décevante, ou même seulement gênante ; mais elle sait trouver des traits d’observation pittoresques, colorés, rapides ; elle abonde en réflexions pratiques, sagement pratiques. Et enfin elle se recommande par-dessus tout par un bon cœur, une de ces bontés qui facilitent la vie, et plus particulièrement la vie galante.

Toutes ces qualités suffisent à rendre attachante, autant qu’attrayante, la lecture de ces courts mémoires qui dépeignent au vrai, sans grande rhétorique, les étapes rapides de l’existence d’une fille qui d’elle-même s’est consacrée à donner du plaisir, sans ménager ni son corps, ni son cœur.

Les Galanteries de Thérèse ont reparu en 1754, mais sous un titre plus complet :

La Belle Allemande ou les Galanteries de Thérèse, sous lequel elles se sont multipliées. Nous avons eu entre les mains une