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Page:A la plus belle.djvu/60

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VII


L’ÉGLISE ET LE CIMETIÈRE


Fier-à-Bras l’Araignoire était évidemment satisfait de l’effet produit par son éloquence. Il avait grand’peine à garder sa gravité. Des gens moins complètement subjugués que les braves paysans assis dans la cuisine du Roz auraient découvert, à des symptômes infaillibles, que la nature espiègle du nain allait bientôt prendre le dessus, et que tout ce lyrisme devait finir en comédie.

Par le fait, Fier-à-Bras était en équilibre entre deux fantaisies.

La première le poussait à prolonger cette solennelle épouvante qui serrait le cœur de son auditoire. La seconde l’excitait à faire jaillir brusquement le rire du beau milieu de cette terreur.

La chose était malaisée. Mais le nain n’était point modeste.

Eût, il-été nain sans ceia ?

La première fantaisie cependant l’emporta. Il préféra le drame à la comédie. Seulement il changea encore une fois de ton et abaissa un peu le vol de son Pégase.

— Mes amis, poursuivit-il en prenant cette voix de contour sans emphase qui n’exclut point le mystère et appelle l’intérêt, l’Homme de Fer sera tué, devinez par qui ? Voyons, devinez ! Personne ne répond ? je vous ai fait peur avec ce