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Page:About - Causeries, deuxième série.djvu/250

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160 pages in-8o qui doit être à la veille, sinon au lendemain de sa troisième édition[1].

Je comptais m’étendre aujourd’hui sur ce modeste et puissant ouvrage d’un de nos grands hommes de bien. J’en voulais exprimer la quintessence au profit des lecteurs intelligents de l’Opinion nationale et de notre public progressif entre tous. Aux grandes vérités esquissées à larges traits par M. Charles Duveyrier, je voulais ajouter quelques observations de détail, car l’auteur n’a pas tout dit. Il n’a pas expliqué, par exemple, pourquoi cette brochure, destinée à passer par les mains les plus laborieuses et séjourner dans les poches du prolétaire comme un vade mecum, est devenue, malgré l’auteur et au préjudice certain de l’idée, un quasi volume de 160 pages in-8o.

Il faut, bon gré mal gré, que j’ajourne cette étude, et si vous êtes curieux de savoir pourquoi, je vous le dirai en continuant à ma manière la métaphore de cet honorable et vaillant M. Charles Duveyrier.

Lorsqu’une armée victorieuse traverse, musique en tête et drapeaux déployés, les rues d’une ville conquise, elle entend sur sa route une série de petites détonations honteuses, et l’on voit, çà et là, un soldat tomber dans les rangs. C’est l’ennemi

  1. La Civilisation et la Démocratie française, deux conférence suivies d’un projet de fondation d’institut de progrès social.