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Page:About - La Grèce contemporaine.djvu/284

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tecteurs, notre état financier, ainsi que nos espérances présentes et à venir sur le développement des ressources nationales ; en proposant enfin la somme que nous pouvons annuellement payer, à compte de notre dette exigible, nous avons, pour plaider en notre faveur, la bonne foi.

« Il avait été inscrit, jusqu’à présent, dans le budget de chaque année, le tiers des avances annuelles des trois puissances, savoir la somme de 1 278 491 dr. 20 l. ; mais cependant aucun payement n’a jamais été effectué, excepté en 1847, lorsque le gouvernement, obligé de rendre une partie de la série anglaise, a eu recours à un emprunt étranger. Et une fois que l’expérience a démontré l’impossibilité de réaliser annuellement le payement d’une pareille somme, la continuation de son inscription au budget a été considérée comme sans but : c’est pourquoi j’ai préféré n’inscrire que la somme que la régularisation du service financier, à la suite de nouvelles mesures, me donne la conviction que le trésor public se trouvera à même de réaliser. C’est sur cette base que le gouvernement va demander que des négociations soient ouvertes pour régler, une fois pour toutes, ce qui doit être payé chaque année, afin de faire cesser l’état d’incertitude qui ébranle le crédit public et amène de fâcheuses conséquences pour l’ordre intérieur du pays. »

En 1854, au moment où la Grèce se liguait avec la Russie contre nous, elle nous devait plus de 30 millions de francs. On lit dans le Moniteur du 14 mai :