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Page:About - La Grèce contemporaine.djvu/317

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avait découvert dans ses promenades et qui serait merveilleusement propre à la construction d’un palais. Elle détailla au roi tous les avantages de la position : l’air était excellent, l’eau saine et la vue admirable. Le roi verrait de ses fenêtres une bonne moitié de son royaume. Quand elle eut tout dit, le roi attendait encore la conclusion.

« Eh bien, sire, ajouta-t-elle, je donne à votre majesté, si elle daigne accepter quelque chose de moi, le conseil de prendre ce terrain aux moines et d’y construire un palais d’été. »

Depuis cette aventure, le roi ne songe plus à se loger au Pentélique.

Les équipages de la cour sont considérables. Outre les grandes calèches couvertes et découvertes, les coupés et les chars à bancs, on a, pour les cérémonies, des carrosses.

Ces carrosses, au nombre de six ou huit, sont très grands, Très-haut perchés, très vastes et très laids. Ils transportent la cour à l’église les jours de fête carillonnée. On les fait précéder de piqueurs portant des lanternes. Piqueurs, cochers et laquais ont des livrées de l’âge d’or. Les attelages sont, pour la plupart, des chevaux de haut bord, venus en droite ligne du Mecklembourg.

La cour a plus de cinquante chevaux à l’écurie, et pas un cheval de race.