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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, I, Eggimann.djvu/146

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que parce qu’ils nous disent quelque chose de notre Rosalie.


« Du même à la même.
« Lyon, ce 11 septembre.

« …… Ma méchante poésie est-elle arrivée à tems ? Il n’y a guère d’apparence. On m’assura à Nantua que les lettres retournaient à Lyon pour aller à Genève ; cela me parut si plaisant qu’il me prit grande envie de retourner à Genève pour aller à Lyon. Apprenez-moi comment se porte notre amie. Son ton simple, aisé, aimable me plaisait bien et ces dehors cachent un dedans admirable.

« Ah ! ne m’écrivez plus… votre fête me fait crever de jalousie. Quoi ! je n’y étais pas. Mon Dieu que vous êtes tous aimables. Fi, fi, fi de la Provence. »


Le Journal à Victor nous donne le récit de cette fête qui faisait crever M. Servan.

« Nous voulûmes avec Alexandrine et sa sœur qui était en pension à Genève fêter notre bonne Tante, et ne trouvant dans le calendrier d’autres saints que les anges pour le nom d’Angélique, nous imaginâmes