Aller au contenu

Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, I, Eggimann.djvu/158

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 144 —

l’entouraient, il nous adressa une petite caisse remplie de jolies choses : laques, beaux vernis, encre de Chine, échantillons de thé, etc. »


Cette caisse, dont Charles annonce l’envoi de Canton, dans une lettre écrite le 17 décembre 1779, arriva à Genève au printemps 1781.


« Ma grand’mère, continue Rosalie, ayant témoigné le désir de la voir, elle lui fut envoyée pour qu’elle eût le plaisir de l’ouvrir ».


Mme de Constant la reçut en même temps qu’une lettre de Samuel à Rosalie ainsi conçue :


« Ma chère fille, vous avez suivi à ce que ma mère voulait, et c’est tout ce qu’il fallait. Qu’elle ait quelque plaisir, c’est là tout le bonheur. Je demande seulement que je ne sois en aucune manière chargé de cette caisse, je ne veux absolument pas m’en mêler et la remets à votre seule et entière direction. Je vous l’envoie, elle