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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, I, Eggimann.djvu/51

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La première nommée est Mme de Vermenoux qui, on le sait, aurait pu, avant Mlle Curchod, sa dame de compagnie, devenir Mme Necker. Mme de Vermenoux offrit de suite aux jeunes filles de les conduire dans son carrosse à l’Opéra ; ce fut elle aussi qui leur organisa des leçons de danse.


« Nous fûmes aux secondes loges, la salle est superbe, toute dorée et parfaitement illuminée. Elle a quatre rangs de loges. La musique en est française, on y danse des ballets charmans, les habits des danseuses et danseurs sont des plus galans et des plus riches. La parure des femmes aux premières loges était excessive, elles sont couvertes de diamans. On jouait ce soir-là Adèle de Ponthieu, opéra nouveau que l’on n’a pas trouvé bon, mais qui nous fit le plus grand plaisir, n’ayant jamais rien vu de pareil. »


Mme de Vermenoux devait bien s’amuser de ces petites provinciales venues à l’opéra pour écouter la musique et suivre l’intrigue du libretto !