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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, I, Eggimann.djvu/76

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Baril, mais par contre le Dauphin et la Dauphine sont chéris de tout le monde.

« Nous sommes arrivées à Paris à huit heures du soir. Le lendemain, nous ne sommes point sorties, je me suis amusée à écrire mon voyage à Versailles. »


En revenant à Paris, nos voyageuses avaient encore à y voir bien des choses et, certes, elles ne perdirent pas leur temps pendant les six ou sept semaines qu’elles y restèrent encore. À côté des séances chez le Dr Tronchin, ces demoiselles étaient constamment en course soit avec leur grand’mère, soit avec quelque amie. En les suivant au jour le jour on trouvera peut-être que le récit de Rosalie est écrit dans un style un peu monotone, et cependant, par le fait que notre jeune voyageuse passait constamment du sérieux au plaisant, ses tablettes, on en conviendra, offrent une lanterne magique assez variée, sans compter les petites remarques enfantines qui reposent des sages descriptions de monuments dont nous passerons quelques-unes.