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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, I, Eggimann.djvu/97

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lendemain 25, nous sommes parties de bon matin et arrivées à la Voulte à 11 heures du soir.

« À la Voulte, tous les gens de l’auberge étaient profondément endormis, nous eûmes beaucoup de peine à nous faire ouvrir, et pour surcroît de malheur, il n’y avait rien du tout à manger qu’un bouc qui puait beaucoup et qu’on voulait absolument mettre à la broche.

« Le 26, nous sommes arrivées à St-Jean à 5 heures, fort heureusement. J’ai fini ma relation de voyage. »

Oui, le voyage à Paris est fini, et c’est grand dommage.

Les jeunes filles revirent peut-être avec quelque mélancolie les tours de St-Pierre, car elles sentaient que le temps de s’amuser était passé. Tôt après la naissance du cinquième enfant attendu, il faudrait s’installer définitivement au foyer paternel, et l’expérience faite l’été précédent n’était guère de bonne augure.