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Page:Achille Essebac - Luc.djvu/146

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XVII

Luc retrouva le lendemain Julien et Jeannine chez Mme Marcelot. On avait avancé l’heure habituelle du dîner pour que Lucet n’arrivât pas en retard à son théâtre.


En même temps que Julien achevait le portrait de Jeannine, il prodiguait à la jeune fille ses bons conseils de peintre et d’ami ; et ce n’était pas chose bien facile que l’enseignement de son art robuste et fier contraint de s’accomoder aux mièvreries mignonnes et menues de ces amateurs insupportables que sont les belles madames et les ravissantes mademoiselles. N’importe, si le talent de Jeannine restait enfoui dans les brouillards embaumés de poudre à la maréchale et laissait voir sous un fin linon de tremblantes juvénilités grêles et pâles incapables de jamais prendre