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Page:Achille Essebac - Luc.djvu/219

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LUC
209

le cœur douloureux de Julien ! Jamais — et toujours il voit Luc ainsi — jamais les délices de cette jeune chair, de ces jeunes formes de Lucet ne se sont affirmées comme ce soir en les divines parures de Chérubin, dans les velours, les moires, les linons et les dentelles dont la féminité précieuse fait exquise, obsédante et perverse la force virile mal dissimulée et la tentation atroce qui perce les dentelles à ses poignets et à son cou… ce soir, ce soir de triomphe où scintillent les guirlandes et les girandoles lumineuses dans l’agonie cuivrée du parc et la mélancolie des fleurs automnales…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Les dix-sept ans de Luc s’élèvent, gerbe magnifique, et marquent, sous le ciel où fleurissent les étoiles, l’apogée de cette chose émouvante que Dieu fit de ses mains incapables d’une œuvre plus sublime : la Beauté d’un Adolescent…

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