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Page:Achille Essebac - Luc.djvu/285

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XXXV

Ce fut vite fini…

Edouard est désormais en vacances. Comme Robert est parti au loin avec sa famille, le jeune lycéen ne quitte guère Lucet, sauf pour aller à râtelier de Julien où, ses études terminées, ses parents lui font apprendre le dessin et la peinture. Et l’adolescent devient le trait d’union entre l’avenue de Villiers et la rue de La Boëtie. Par lui, Luc connaît la détresse de cette maison qu’il a connue si heureuse et si ravissante ! Il sait les tortures de Jeannine, dont les baisers et les années d’affection émeuvent jusqu’au sang son souvenir ; de Julien, dont les caresses craintives dénonçaient la ferveur d’une adoration sans lassitude…

Et ces deux êtres également chéris se meurtrissent l’un l’autre à son amour !!