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Page:Achille Essebac - Luc.djvu/80

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LUC

tresse, à toi, aux nuages, au vent qui les emporte avec mes paroles perdues… »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Rolant ne se faisait aucune illusion ; jamais un directeur de the’âtre ne consentirait à priver sa clientèle des plastiques rondouillardes et des œillades maquillées d’une Chérubin, d’une Zanetto. Il faut au goût normal (!) du public la satiété des croupes chevalines enfermées dans le maillot gris perle de celui-ci, dans les chausses blanches aiguilletées d’azur et d’argent de celui-là, et que des quinquagénaires plusieurs fois veuves fassent déliquescentes et cagneuses pour la plus grande gloire de la tradition et la satisfaction normale (!!) de nos yeux ces fraîches jambettes jolies et fermes d’adolescents amoureux en marche vers la virilité…