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Page:Achilles Essebac - Partenza-vers la beauté.djvu/171

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PARTENZA…

seul un respect qui, pour aller jusqu’à la Fécondité vénérable, s’attardait un peu trop sans doute — de l’effet à la Cause ?

Non. Je suis entré au Musée Secret ; je veux voir.

Sur des Lampes de terre et de bronze une imagination… méridionale s’est donné libre cours par le soin qu’ont pris les céramistes et les fondeurs d’exagérer un don sans mesure déjà, dit-on, de Naples en Sicile.

Auquel « dit-on » souscrirait volontiers le cynisme naïf des jeunes cochers de Sorrente ou la vergogne éhontée des gamins de Taormine, s’il est vrai que des voyageurs les ont vus précéder par d’avantageux simulacres de bois l’essor prochain d’une masculinité impatiente de surenchérir encore sur les promesses de ces audacieux postiches. Ces petits drôles savent-ils, au moins, choisir les traits noueux du figuier dans lequel, jadis, Isis tailla pour Osiris mutilé un nouveau facteur de sa reproduction ?

Ah ! les petits monstres de Taormine et de Sorrente !

N’est-ce pas ici le temps de rappeler pour leur excuse, à ces polissons, que les cultes priapiques tournés en dérision dès le christianisme naissant furent abandonnés alors aux parodies frondeuses des enfants ? D’où peut-être ce goût, ce besoin, — pour quelles fins ?! — de simulacres virils demeurés dans leurs jeux.

Des Lampes encore, auprès de coupes aux belles formes où des éphèbes se livrent entre eux à des caresses impures et, sous le regard des filles, à des accouplements stériles. Puis, des Vases à boire