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Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/102

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qu’y a laissé ta main. J’entends, à travers ma lecture, les douces paroles, écho de cette musique intérieure et divine qui porte du cœur au cœur l’harmonie des accords parfaits. Quelles extases et quelles déceptions tout ensemble !

Quand viendras-tu, Laure, dans la maison de Pétrarque ? C’est, depuis quelques jours, un immense désir de te voir seule. Je fais et défais mille projets plus bizarres les uns que les autres. Je ne trouve rien de sensé, rien de réalisable pour t’attirer plus souvent. Mon amour est si haut, qu’il me semble au-dessus des conditions humaines. Alors ses droits ne sont-ils pas des droits divins ?