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Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/143

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tachement purificateur. Ma passion amoureuse, je la transformerai en une passion plus ardente pour ton génie. Je ne songerai qu’à toi, loin de toi ; plutôt que de calculer la distance qui nous sépare, je mesurerai ce qui te rapproche de la gloire.

Mes prières ne seront plus des vœux d’amour, mais des supplications à Phébus Apollon, dieu de lumière, de couleur, dieu inspirateur d’images, qui couronne de lauriers ceux dont il illumine l’esprit.



À MÉLISSANDRE

Ta grande âme a retrouvé ses plus purs accents, ô ma belle païenne ; c’est dire que la mienne en est fortifiée.

Les raisons toujours violentes du cœur