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Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/193

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qui donne la chaleur à l’amour, la clarté aux cieux, le vêtement de gloire aux montagnes, la transparence à l’eau, la profondeur à l’espace.

Dans notre passion pour la créature, ne soyons pas ingrats envers celui qui nous inspire le plus divin des sentiments humains : l’admiration !

La main dans la main, quand tout à l’heure nous marcherons à l’ombre des yeuses et que les rayons brillants du dieu de lumière, glissant à travers le feuillage, nous poursuivront, veux-tu que nous nous arrêtions un moment ? Agenouillés tous deux à l’entrée de la charmille qui forme l’arceau d’un temple, enveloppés des feux d’Apollon, élevons vers lui notre prière et adorons-le !