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Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/227

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« Fille de Zéphire, toi qui frissonnes sur les eaux et sèmes à leur surface des rides amollies, toi qui courbes les épis d’or et les balances, toi qui te joues sur les fleurs éclatantes et disperses leurs parfums, zéphyride, Carpo bienfaisante, messagère aérienne, emprunte à ton père ses coursiers rapides : Kanthus et Ballos ; cours vers mon bien-aimé, caresse ses lèvres, recueille ses baisers, puis, apporte-les moi, doux comme le sucre que l’abeille goûte au fruit mûr des grappes. »



À MÉLISSANDRE

Je suis à peine éveillé qu’avec les rayons du jour, la lumière de ta lettre me frappe et m’illumine.