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Page:Adelswärd-Fersen - Le baiser de Narcisse, 1912.djvu/103

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LE BAISER DE NARCISSE


regards frôlant les vagues, Milès éprouvait-il un singulier plaisir à entendre les voix qui lui parlaient enfin. Car ces voix lui parlaient, disaient les pays d’extase imaginaire où l’on ne souffre plus, où l’on ne pense plus, où l’on ne rêve pas. L’adolescent se penchait encore… Ses doigts qui s’agrippaient au rocher glissèrent…

C’est par un soir pareil que les dieux étaient morts !