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Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°3.pdf/70

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C’est si simple, pourtant, ce que nous faisons !

Je fais remarquer à Landouzy combien nous sommes obéissantes pour les évacuations puisque tout est presque vide ; il daigne sourire et prendre un air presque aimable pour nous dire que le premier convoi de blessés sera pour nous ! Quel ours !

Dans la journée, visite avec Renée à Mme Feltin. Jolie installation, gens aimables et ravis de notre attention.

Repos, couture, soins. Lettre de Renée, les dernières nouvelles de Paul sont du 17.

Jeudi 25 février

Rien de nouveau, la neige tombe, le paysage est superbe, mais cela va encore retarder l’offensive.

Vendredi 26 février

Lettre de Renée qui va décidément mieux. Toujours rien au point de vue militaire. Quelques coups de canon dans la nuit.

Samedi 27 février

Nous attendons vainement l’auto de Mme Viellard qui doit nous emmener déjeuner