Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/10

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nous évitera de coucher en route.

Dimanche 17 octobre

Messe à Ste Marie ; longue causerie avec Jeanne ; nous nous entendons vraiment très bien.

À 9 h. ½, un clairon annonce un avion boche, puis deux, trois ; ils tournent au-dessus de notre tête sans être atteints par les mitrailleuses et les canons qui tonnent. Quelques bombes ; une fait un tel fracas que je la crois sur ma tête ; elle n’en est pas bien loin, d’ailleurs, car elle est tombée à quelques mètres de nous, dans le jardin d’à côté. Nous avons trois carreaux cassés au second