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Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/102

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d’asphyxie. Je ne crois vraiment pas que ce soit de ma faute mais j’ai eu une peur affreuse. Je n’ai qu’une idée, ne plus continuer, mais M. Laroyenne l’exige absolument ; jamais l’obéissance médicale ne m’a aussi coûté ; heureusement que tout s’est bien terminé et que mon bonhomme va comme le Pont-Neuf.

La neige est revenue ; séance de ski ; je m’abstiens d’y prendre part.

À la contre-visite, découverte de GG chez l’opéré d’hier ; amputation d’urgence ; l’électricité manque au milieu de l’opération.

On nous apprend le bombardement de Belfort ; six gros obus de 380 ont été