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de transport signé du commissaire de la gare, Louis ne m’en ayant pas donné. — À Laveline, je prends le train de ravitaillement qui me met à Épinal à 10 h. ¼ ; le train pour Nancy ne repart qu’à 4 h. ½ ; que faire toute la nuit ; je m’installe, très mal, dans la salle d’attente des 3èmes encombrée de soldats permissionnaires, l’air est plutôt empesté, mais il y fait chaud ; l’attente est longue.
Voyage triste jusqu’à Paris ; Renée est bien courageuse ; nuit de veille auprès du cercueil de ce pauvre Camille qui n’a pu supporter le chagrin de la mort de son fils ; pour être moins directe, ce n’en est pas moins une vic-