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Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/58

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Louis, la descente de voiture des mariés. Le cortège est très court, mais pas banal ; rien que des infirmières et des officiers ; Maisonnette a seulement attaché sur sa cape, un petit bouquet de fleurs d’oranger.

Discours assez quelconque, défilé rapide à la sacristie, photographies de la sortie, il neige toujours ; nous montons dans l’auto de Louis pour aller chez les Garnier où a lieu le lunch. Beaucoup de monde même des gens qui n’étaient pas invités, exemple « la Panthère », etc. Beaucoup d’animation et de gaieté ; encore des photographies.

À 4 heures, champagne au Lac pour les blessés et les infirmiers ; j’y vais en courant ; tout le monde est réuni