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Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/68

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J’ai beau me défendre et dire que jamais une infirmière n’accepte de cadeau, il faut céder, je leur ferais trop de peine. J’avoue que je suis très émue ; tout cela était si peu préparé et venait tellement du cœur ! Je prends le thé avec eux ; le caporal pérore.

Mercredi 29 décembre

Renée écrit qu’elle désire revenir ; il y a des masses de blessés, mais on ne leur laisse rien faire, elle brode des couvre-théières et font des bouquets de houx ! Comme Louis refuse de la rappeler (il veut garder la place pour Mlle Fr.) nous lui téléphonons d’agir là-bas ; Odile y est, cela facilitera les