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Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°7.pdf/54

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Nous avons quelques renseignements sur l’ambulance par des lettres de H. Ils sont rattachés à un hôpital d’évacuation de 3 200 lits dont 600 pour eux ; ils ont chacun 2 infirmières militarisées, transfuges des C. R. ou de l’A. P. rien de bien brillant ; le principal ne veut pas de nous, il faut attendre.

Mercredi 5 juillet

Les nouvelles données par Doyen sont excellentes : d’abord on a encore avancé, nous sommes maintenant très près de Péronne, la Cavalerie est partie ; puis les Allemands ne peuvent plus envoyer comme renforts une division à la fois, mais seulement des bataillons isolés pris un peu partout. Tout le monde est ravi de ces bonnes nouvelles. L’offensive a commencé le jour de la fête du S. C. et cette coïncidence est impressionnante.

Mon petit malade va de plus en plus mal, on le bourre de piqûres et l’on entretient une vie factice, mais nous ne le tirerons pas de là.

Jeudi 6 juillet

Mon bras commence à aller mieux, j’ai tellement à faire que je ne