Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°7.pdf/69

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de vrais amis.

Lettre de Mlle Pailliette qui vient de se faire militariser. On bombarde toujours à Belfort, et un obus est tombé à Ste Marie.

Jeudi 10 août

Une visite qui est une vraie surprise : Péon vient passer avec nous la fin de sa permission ; la reconnaissance de ce pauvre garçon est touchante.

Vendredi 11 août

Renée part pour Belfort où elle doit voir son mari ; j’occupe Péon comme je peux toute la journée.

Samedi 12 août

Renée nous rapporte des nouvelles de Belfort, la mère Pailliette est morte, Élisabeth partie pour tout à fait.

Dimanche 13 août

Messe à 7 h. ½. Départ de Péon qui pleure en nous quittant ; c’est un brave cœur qui ne nous oubliera pas.