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Page:Agassiz - Études sur les glaciers, 1840.djvu/135

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le plus de boue à leur base ; la couche a plusieurs pouces d’épaisseur, et l’on voit qu’elle a puissamment contribué à la formation des hautes moraines terminales qui le bordent.

La plus grande variété règne dans le nombre et la puissance de ces moraines terminales ; il y a des glaciers qui, quoique très-chargés de débris, n’en ont que de très-faibles ; témoin le glacier inférieur de l’Aar ; tandis que d’autres en ont de très-considérables. La plus belle moraine terminale que l’on puisse voir est celle du glacier de Viesch, que j’ai représentée Pl. 9 ; elle s’élève autour de l’extrémité du glacier, comme un vaste cirque, dans lequel la rivière qui s’échappe du glacier s’est creusé une issue. Sa hauteur est en plusieurs endroits de plus de 30 pieds sur une largeur bien plus considérable.