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Page:Agassiz - Études sur les glaciers, 1840.djvu/26

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chaînes vaudoise, soleuroise et argovienne, et je fis une nouvelle excursion dans la vallée du Rhône. En 1838 je visitai les glaciers et les roches polies de l’Oberland bernois et du haut Valais, et un peu plus tard je retournai voir ceux de la vallée de Chamounix. Je rendis compte des nouvelles observations que je venais de faire, à la réunion de la Société géologique de France, à Porrentruy[1] ; je signalai surtout les roches polies de l’Oberhasli comme le phénomène le plus remarquable que j’eusse étudié jusqu’alors. Enfin en 1839, je visitai de nouveau, avec M. le Prof. Studer et plusieurs amis, l’Oberland bernois ; dans la vallée de la Kander nous vîmes la grande moraine de Kandersteg déjà signalée par M. Guyot ; la Gemmi nous offrit de grandes étendues de Karrenfelder ; puis nous examinâmes la vallée de la Viège et le grand amphithéâtre des glaciers de Zermatt. M. Desor, qui m’avait accompagné dans toutes mes excursions de 1838 et de 1839, ayant déjà rendu compte de notre course au Mont-Rose et au Mont-Cervin dans le 53me cahier de la Bibliothèque universelle de Genève, je crois pouvoir me dispenser de rappeler les faits nouveaux que nous y avons observés. Dès lors il a paru, dans différens journaux, plusieurs adhésions aux idées nouvelles sur les glaciers[2] ; mais les

  1. Bulletin de la Société géologique de France. Tom. IX, p. 449.
  2. B. Studer, Notice sur quelques phénomènes de l’époque di-