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Page:Aimard, Auriac - L’Aigle-Noir des Dacotahs.djvu/152

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CHAPITRE xi

le cavalier solitaire


Waltermyer, suivi de la petite caravane, arriva assez rapidement jusqu’au pied des montagnes ; mais là il fallut s’arrêter encore ; les montures de ses compagnons étaient hors d’état d’aller plus loin.

Ce ne fut pas sans regret que l’infatigable chasseur se vit obligé de faire halte, lui dont le cheval franchissait sans s’arrêter, cent milles, du lever au coucher du soleil. Le sort d’Esther l’inquiétait vivement, qu’elle fut au pouvoir des Indiens ou au pouvoir des Mormons : ces derniers même lui paraissaient plus dangereux que les sauvages.

— Enlevez les selles, mes amis, et frictionnez vigoureusement vos chevaux ; dit-il à voix basse ;