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Page:Aimard, Auriac - L’Aigle-Noir des Dacotahs.djvu/203

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les drames du nouveau-monde

rampé comme des serpents parmi nos braves, les ont fusillés, elle s’est échappée.

— C’est bien ! elle est perdue ; mais pas pour vous… car je l’ai assez payée. Vous savez où elle est ; indiquez-moi sa retraite ou rendez-moi mon or.

— Le Visage-Pâle pense que l’Aigle-Noir est fou.

— C’est moi qui l’ai été… fou, de me fier à un Indien !

— En quoi avez-vous été trompé ? Vous avez donné de l’or au Dacotah, il a enlevé la fille des bras de son père ; il l’a emmenée sous la garde de ses guerriers, jusque dans la montagne ; Aigle-Noir avait pris l’oiseau, pourquoi n’avez-vous pas su le conserver ?

— Belle question, sur mon âme ! Comment l’aurais-je conservé, puisque vos hommes se sont battus comme des diables pour m’empêcher de la prendre !

— Le Visage-Pâle veut-il remettre au Dacotah le restant de l’or qui lui est dû ?

— Quel or ? quelle dette ? cormoran !