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Page:Aimard - Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858.djvu/48

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Le jeune homme hésita une seconde, puis d’un bond il se précipita sur elle, l’embrassa avec une tendresse folle, et rejoignant son père :

— Maintenant, je puis mourir, fit-il, j’ai dit adieu à ma mère !

Ils sortirent.

Les assistants, atterrés par cette scène, se séparèrent sans oser se communiquer leurs impressions, mais livrés à une profonde douleur.

Sous les caresses de son fils, la pauvre mère avait de nouveau perdu connaissance.