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Page:Aimard - Ourson-tête-de-fer.djvu/10

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À
MONSIEUR PAUL GRANIER DE CASSAGNAC
Rédacteur du journal le Pays,
chevalier de la légion d’honneur


Mon cher Paul,

Tous deux nous faisons partie de la grande République des Lettres. Cette confraternité littéraire m’a fait vous connaître, il y a un an à peine. Ce laps de temps si court m’a permis cependant d’apprécier ce qu’il y a en vous de cœur et d’intelligence.

Malgré la différence sensible qui existera toujours entre nos opinions politiques, c’est avec un plaisir véritable que je vous dédie ce livre, qui a servi de trait-d’union à notre liaison, et que je saisis ainsi l’occasion de me dire hautement et sincèrement


Votre ami,
Gustave AIMARD.


Paris, 15 octobre 1868.