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Page:Alain - Lettres à Henri Mondor, 1924.djvu/23

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DEUXIÈME LETTRE

mieux ce que j’entends sous les mots de cœur généreux, et pourquoi il n’est pas médiocre de beaucoup souffrir. D’où je reviens finalement à rassembler les deux sens du mot cœur, élevant tout amour sur la fidélité et le courage. Et de là dépend aussi cette attention qui perce les murs. Mais n’allons pas trop vite ; le vrai sauteur passe tout près de la barrière.

2 avril 1923.